Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Art et Culture

Documentaire sur Charles Kaboré :Jérémie Nion retrace la vie du capitaine des Etalons
Publié le jeudi 7 janvier 2016  |  Sidwaya
Eliminatoires
© aOuaga.com par A.O
Eliminatoires Mondial 2018 : le Burkina qualifié pour la phase des poules
Mardi 17 novembre 2015. Ouagadougou. Stade du 4-Août. Les Etalons du Burkina se sont qualifiés pour le 3e et dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde de football Russie 2018 en battant au match retour les Ecureuils du Bénin par 2 buts à 0. Photo : Charles Kaboré, capitaine des Etalons




« Charles Kaboré, de la rue à la gloire ». C’est le titre du film documentaire du journaliste des Editions Sidwaya, Jérémie Nion. La projection en avant-première du film a eu lieu, le lundi 4 janvier 2016, au Centre national des arts et de la culture (CENASA) à Ouagadougou.

Depuis ses moments de galère jusqu’à son ascension sociale. C’est ce que le journaliste des Editions Sidwaya, Jérémie Nion, a tenté de retracer la vie du capitaine des Etalons Charles Kaboré. Cela à travers un film documentaire de 52 mn intitulé : « Charles Kaboré, de la rue à la gloire ». Synopsis. Le petit Charles a été arraché à l’affection de sa mère Léontine de nationalité ivoirienne quand celui-ci avait seulement trois ans. Plus tard, il est orphelin de père. Laissé à lui-même, le jeunot apprend très tôt les dures réalités de la vie. N’ayant pas un endroit précis pour dormir, il loge chez des amis et s’adonne au football sous la houlette de Daouda Sanou dit « Famozo » qui à travers un témoignage poignant dans le film a décrit les conditions de travail avec le capitaine des Etalons. Outre « Famozo », des techniciens (Elie Baup, Moctar Barro, Drissa Traoré), des dirigeants (Sita Sangaré, Pape Diouf), des coéquipiers (Jonathan Pitroipa, Bakary Koné, Nicolas NKoulou, André Ayew) et des amis d’enfance de Charles ont également fait des témoignages sur lui. Le film, très émouvant, retrace aussi la carrière du sociétaire de Kuban. Pour le réalisateur, Jérémie Nion, ce film est la preuve pour les jeunes que dans la vie, il n’y a pas de fatalité. L’acteur principal du film a rendu un hommage au réalisateur qui, contre vents et marrées, a pu terminer son œuvre. « Ce film me rappelle mon enfance quand je vivais dans la galère. Ce film signifie pour moi qu’on peut naitre dans la pauvreté mais ne pas mourir dans la pauvreté », a-t-il expliqué. Le documentaire a laissé voir les belles et importantes réalisations immobilières du petit pousseur de barrique d’eau et mangeur de galettes de sacrifice il y a une vingtaine d’années.

Yves OUEDRAOGO
Commentaires