Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Art et Culture

Festival "Yeleen" : Le conte, un patrimoine immatériel à conserver
Publié le jeudi 7 janvier 2016  |  Sidwaya




Le festival international du conte « Yeleen » s’est ouvert le samedi 26 décembre 2015 à Bobo-Dioulasso. Cette édition, la 19e du genre s’est tenue sous le thème : «Les enjeux de la conservation du patrimoine immatériel dans les pays de l’Afrique de l’Ouest». Plusieurs conteurs et autres acteurs culturels venus de la sous-région se sont retrouvés pour apprendre ou diffuser l’art oratoire et les contes.

C’est un spectacle qui se passe en plein air, à la porte de la «Maison de la parole» au quartier Diaradougou de Bobo-Dioulasso. Contes, danses chorégraphiques, chants et musiques ont été au menu du festival « Yeleen » qui s’est ouvert le samedi 26 décembre 2015. Portée par la « Maison de la parole », cette manifestation culturelle veut redonner au conte la place qui est la sienne dans une société envahie par les cultures étrangères et les technologies.

« Peu de parents racontent des contes à leurs enfants et petits-enfants », a remarqué Drissa Anamon, directeur du festival dont le thème de la 19e édition est : « Les enjeux de la conservation du patrimoine immatériel dans les pays de l’Afrique de l’Ouest ». Selon le directeur artistique du festival, François Moïse Bamba, ce thème va permettre de collecter, d’exploiter et de mettre sur écrit les contes. Jusqu’au 2 janvier 2016, des conteurs venus de sept pays de la sous-région ouest-africaine et de l’Europe, ont revalorisé le conte et l’art oratoire à travers les narrations d’histoires et de légendes recueillies par chacun dans son terroir.

« Je suis déjà très satisfait de ce qui se passe », a confié Oliviero, un conteur français d’origine italienne. Au dire du directeur artistique, la présente édition du festival a reçu un appui du ministère de la Culture et du Tourisme dans le domaine de la formation et de la diffusion. Ainsi, un projet a été mis en place pour « détecter, organiser et renforcer les capacités artistiques de 50 conteurs de 5 villes de 4 régions du Burkina Faso », a souligné Moïse Bamba avant d’ajouter que 9 régions n’ont pas bénéficié de la formation. Le représentant du ministère en charge de la Culture, Hamidou Bélem, s’est dit satisfait de ce rendement. Le festival s’est déroulé aussi bien à Bobo-Dioulasso qu’à Ouagadougou dans les rues, les familles et dans les salles de spectacles.

Dominique DIAPPA
Commentaires