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ASCE : "Il n’y aura pas d’ardoise effacée" dixit Luc Marius Ibriga
Publié le jeudi 7 janvier 2016  |  Sidwaya
Luc
© Autre presse par DR
Luc Marius Ibriga ,contrôleur général d’Etat de l’ASCE.




L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) tient du 5 au 8 janvier 2016 à Bobo-Dioulasso, la session 2015 de son cadre de concertation des organes de contrôle de l’ordre administratif. La rencontre se tient sous le thème «Réformes du contrôle public au Burkina Faso : enjeux et perspectives».

La session 2015 des organes de contrôle relevant de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption aura à examiner les propositions issues du symposium sur les réformes du contrôle public. A la séance d’ouverture, le 5 janvier 2016, le contrôleur général d’Etat, le Dr Luc Marius Ibriga, a fait le bilan des activités de la structure au cours des 13 derniers mois. Il a souligné que les corps de contrôle ont relevé avec professionnalisme les missions à eux confiées, ce qui a permis aux différents contrôles d’effectuer les mises en accusation et les inculpations avant et pendant la Transition.

Le contrôleur général a aussi loué l’engagement du Conseil national de la Transition à combattre la corruption à travers le vote des lois et par des enquêtes parlementaires sur la fraude fiscale, l’impunité fiscale, les restes à recouvrer et les chèques impayés. Les organes de contrôle, selon Luc Marius Ibriga, sont invités à poursuive les investigations pour restaurer l’autorité de l’Etat, rétablir la justice fiscale et créer des conditions pour un assainissement des finances.

C’est pour cela qu’il a appelé tous ceux qui doivent à l’Etat à s’acquitter de leurs dettes. «Que ces deniers sachent que l’ASCE-LC et les corps de contrôle veilleront avec la plus grande rigueur à la restitution de l’argent public pour la préservation du bien commun. Il ne saurait y avoir d’amnistie fiscale ou d’ardoise effacée qui ne serait ni plus, ni moins que la poursuite de l’impunité tant décriée, et qui a conduit à l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014», a prévenu le contrôleur général.

La rencontre sera mise à profit pour échanger sur les difficultés des organes de contrôle comme l’enchevêtrement des compétences entre certaines structures, l’inexistence d’un statut et le manque de moyens. Le conseiller technique du gouverneur, Louis Dally, représentant le premier responsable de la région des Hauts-Bassins, a rassuré les organes de contrôle du soutien des autorités de la région aux efforts des organes de contrôle du Burkina Faso, en vue de lutter de façon permanente pour atteindre des résultats avec des moyens limités.

Adaman DRABO
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