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COP21 sur le changement climatique : Un bilan satisfaisant pour le Burkina Faso
Publié le mardi 5 janvier 2016  |  Sidwaya
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© AFP par JEAN-SEBASTIEN EVRARD
La 21e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) à Paris




Le ministère de l’Environnement et des Ressources halieutiques a rencontré, le mercredi 30 décembre 2015 à Ouagadougou, les hommes de médias pour leur faire le point de la participation du pays à la 21e Conférence des parties (COP21) sur le changement climatique ; un bilan jugé satisfaisant.

La 21e conférence des parties (COP21) à la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique et la 11e réunion des parties au protocole de Kyoto, tenues du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris en France, ont connu une brillante participation du Burkina Faso. Cette participation s’est manifestée à travers la présidence des concertations thématiques officielles notamment au sein du Groupe 77 plus la Chine et du groupe africain, les contacts que la délégation a noués avec différents partenaires et surtout à travers le stand d’exposition du pays visité par plus de 400 personnes. Ce qui a assuré au «Pays des hommes intègres» une visibilité certaine à la COP21 et les félicitations des pairs. C’est ce qui ressort de la conférence de presse-bilan de la participation du Burkina à la COP21 sur le changement climatique du ministère en charge de l’Environnement. Pour le conseiller technique dudit ministère, Samuel Yéyé, la COP21 a abouti à l’adoption de l’Accord de Paris qui contraint juridiquement les pays signataires à réduire leurs émissions de carbone. «L’adoption de l’Accord est une bouffée d’oxygène pour faciliter désormais la gouvernance du système climatique menacée depuis des décennies», a-t-dit. Pour le Burkina, les dispositions de l’Accord de Paris permettront de consolider les acquis des grands programmes environnementaux et de mobiliser plus de ressources financières pour la mise en œuvre du Plan national d’adaptation au changement climatique au Burkina Faso, foi de M. Yéyé. En ce qui concerne le continent africain, l’Accord a reconnu sa vulnérabilité et celle de ses initiatives en matière d’énergie renouvelable. Pour le monde, la tenue de la conférence de Paris est en elle-même une victoire, car chargée de symboles. «L’Accord de Paris a posé des bases certaines afin de régir véritablement le système climatique pour les décennies à venir, avec comme socle l’adaptation, l’atténuation, le développement et le transfert de technologies et les moyens de mise en œuvre», a fait savoir le chargé de mission du ministère chargé de l’environnement, Mamadou Honadia. Toutefois, tous reconnaissent que l’Accord présente de nombreuses insuffisances. Parmi lesquelles, on peut retenir le faible engagement des Etats face aux financements pour l’après -2020, le mutisme autour de la mobilisation des 100 milliards de dollars américains. L’Accord, pour entrer en vigueur en 2020, devra être ratifié, accepté et approuvé entre avril 2016 et avril 2017, par au moins 55 pays représentant au moins 55% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Le conseiller technique, Samuel Yéyé, tout en étant optimiste, a émis des réserves : «Certaines puissances, pollueurs, ayant rejeté le mécanisme de ratification étaient plus favorables pour l’adoption de décision dont le statut juridique reste limité. Leur processus interne, à tort ou à raison, risque de retarder l’entré en vigueur de l’Accord de Paris».


Djakaridia SIRIBIE
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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