Le comité de pilotage du Projet d’amélioration de la productivité agricole et de la sécurité alimentaire (PAPSA) a tenu, le mercredi 30 décembre 2015 à Ouagadougou, sa 2e session de l’année. Il s’est agi pour eux de faire le bilan des activités menées et d’examiner le programme de travail annuel pour l’année 2016.
Dans un contexte de changement climatique où la composante pluviométrie-agriculture est peu maîtrisée, il est opportun que le gouvernement mène des activités offrant aux couches vulnérables, une résilience et des conditions d’adaptation à ces perturbations. C’est ce à quoi s’attellent les Ministères en charge de l’Agriculture, des Ressources animales et celui de l’Environnement à travers le Projet d’amélioration de la productivité agricole et de la sécurité alimentaire (PAPSA). Entamé depuis 2010, le PAPSA intervient dans la production animale, agricole et environnementale. Le 30 décembre 2015, les membres du comité de pilotage se sont réunis en vue de faire le bilan des activités menées et examiner et adopter le programme de travail annuel pour l’année 2016. Pour l’année 2015, à entendre la Coordinatrice nationale du projet, Gisèle Tapsoba, «Nous avons programmé des activités à hauteur de 9 milliards de FCFA. En fin d’exécution au 30 novembre, nous avons financé près de 5 milliards et demi de F CFA, le taux d’exécution générale est d’environ 60% avec un taux d’exécution physique de 74%. Il faut reconnaître que le climat sociopolitique a impacté négativement ces résultats». Selon elle, en termes d’activités, il s’agit d’offrir aux bénéficiaires, des technologies qui permettent la conservation, le stockage et la garantie des stocks après les récoltes. Ce qui leur permet d’accéder aux crédits et du coup mener des activités génératrices de revenus. «Nous menons des activités d’élevage. Il s’agit de l’amélioration génétique des espèces locales à travers des croisements de mélanges génétiques et aussi de la production de lait par l’insémination des vaches» a-t-elle souligné. Pour ce qui est de la production environnementale, le projet prend soin des aires protégées fauniques. A travers des activités d’appui, une interdiction est faite aux populations riveraines d’accéder à ces aires. A cela s’ajoute, la restauration des surfaces dégradées autour de ces aires protégées. «C’est un ensemble d’activités qui contribue au développement durable et renforce la capacité des populations en matière d’adaptation aux effets du changement climatique», a soutenu la coordonnatrice. Pour l’année 2016, le budget alloué est de 18 milliards de FCFA. «J’espère qu’on aura des conditions de travail plus propices pour pouvoir donner le meilleur de nous-même et atteindre de meilleurs résultats», a souhaité Mme Tapsoba.
Fleur BIRBA
fleurbirba@gmail.com