Le directeur général du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO), Bibia Robert Sangaré a animé un point de presse au cours duquel, il a dressé le bilan des victimes pendant les fêtes de fin d’année, le 4 janvier 2016, dans l’enceinte de l’hôpital. Au total, il y a eu 184 blessés dont un mort.
Comme à l’accoutumé, les fêtes de fin d’année ont encore fin de victimes dues en majorité à la circulation de la route. Au cours d’un point de presse animé par le directeur général du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO), Bibia Robert Sangaré, le 4 janvier 2016, le bilan a été dressé. Il est ressorti que pour l'année 2015, l'hôpital a enregistré 184 blessés dont un mort. Il a expliqué que dans la nuit du 24 au 25 décembre 2015, il y a eu 77 blessés ; celle du 31 décembre 2015 au 1er janvier 2016 a affiché 54 blessés ; et du 1er au 2 janvier, l'hôpital a enregistré 53 blessés. « Il y eu un décès dans la matinée du 31 décembre 2015 », a précisé Bibia Robert Sangaré. Les blessures sont de deux ordres ; des traumatismes crâniens et des fractures ouvertes et fermées. Le constat qu’il a fait comprendre est que cette année, il y a eu une dizaine de blessés liés à l’usage des dynamites. Certains de ces blessés, des jeunes, ont été amputés des doigts. Une situation qui a retenu l’attention du directeur général. « L’usage des pétards cette année était exagéré », a-t-il dit. C’est pourquoi, il a attiré l’attention des commerçants sur le respect strict des mesures gouvernementales. De son avis, la quête du profit doit prendre en compte la santé et la sécurité des citoyens. Comparativement à l’année passée, le CHU-YO avait enregistré 158 blessés dont un décès (56 pour la Noël et 51 lors de la Saint Sylvestre et 51 du 1er au 2 janvier 2015). Tout en reconnaissant qu’il ne peut y avoir de risque zéro dans la circulation surtout pendant les fêtes de fin d’année, l’administrateur de l’hôpital Yalgado, a recommandé une prudence maximale aux usagers de la route.
Gaspard BAYALA
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