Burkina: Roch Kaboré promet "asseoir des bases solides d’une armée républicaine et apolitique"

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Publié le samedi 2 janvier 2016 | Alerte-Info

© aOuaga.com par A.O
Roch Marc Christian Kaboré devient le 3e président civil du Burkina
Mardi 29 décembre 2015. Ouagadougou. Palais des sports de Ouaga 2000. Un mois après son élection au premier tour de l`élection présidentielle, Roch Marc Christian Kaboré a été investi comme 3e président civil du Burkina et le 9e du pays des Hommes intègres depuis son indépendance en 1960

Le président du Burkina Roch Marc Christian Kaboré a promis, jeudi, d'"asseoir des bases solides d'une armée républicaine et apolitique" qui sera "engagée dans la défense de l'intégrité" du territoire burkinabè, dans son discours de fin d'année à la nation.

"L’année nouvelle qui commence dans quelques heures est chargé d’espoir pour les Burkinabè (et) d’espoir de voir aboutir les grande reformes notamment celle de l’armée, de l’Etat et des institutions ainsi que la mise en place de la Constitution de la cinquième république", a déclaré le président Kaboré.

Il dit réaffirmé son "engagement à asseoir avec (les forces armées nationales) des bases solides d’une armée républicaine et apolitique résolument engagée dans la défense de l’intégrité territoriale et de la sécurité des personnes et des biens".

Le 8 décembre, le président sortant Michel Kafando, chef de l’Etat de la transition a installé une Commission de 15 membres et cinq personnes ressources pour la réforme des forces Armées nationales dont sa mission est de proposer un plan de 2017 à 2021 en vue de "l’édification d’une armée républicaine".

Cette commission devrait faire des recommandations pour la réforme de l’armée, qui doit prendre en compte "l’interdiction définitive de l’implication du militaire dans la politique, le renforcement de la responsabilité et de la bonne gouvernance".

Dans son premier discours de fin d’année, Roch Kaboré investi mardi comme président du Burkina Faso post-transition, a tenu à "saluer la bravoure, le patriotisme et le professionnalisme de l’armée qui a su prendre ses responsabilités aux côtés du peuple pour le protéger des périls qui menaçaient la stabilité et l’unité du pays", faisant allusion à l’insurrection populaire (30 et 31 octobre 2014) et surtout au putsch manqué du 16 septembre qui s’est soldé par la dissolution de l’ex-garde présidentielle (RSP).

Par ailleurs, M. Kaboré a "renouvellé (ses) encouragements et (sa) proximité à tous les membres du contingent burkinabè actuellement dans des missions de maintien de la paix à l’étranger tout comme les unités déployées pour la sécurisation du territoire. Il a également exprimé "la solidarité et la compassion" du peuple burkinabè aux pays confrontés à des conflits armés et d’actes de "terrorisme".

DZO