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Remaniement du calendrier scolaire : l’UEMOA est informée, selon l’Office du BAC
Publié le mercredi 5 juin 2013   |  Burkina24


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© Autre presse par DR
Le Directeur de l’Office du BAC, Constant Sawadogo et le DG de l’OCECOS, Richard Guillaume Toni


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La grève des enseignants et le mouvement des élèves en mai dernier ont conduit à retoucher le calendrier scolaire au Burkina Faso. Les dates de composition du BAC, notamment, ont été reportées d’une semaine (elles auront lieu le 27 juin 2013), faisant sortir le Burkina de la norme de l’UEMOA. Mais l’Office du BAC affirme que l’institution sous-régionale est informée.

L’UEMOA a pris une directive depuis le 4 juillet 2007 pour établir un calendrier unique à ses pays membres en ce qui concerne les examens du secondaire. Cette mesure visait à empêcher les doubles inscriptions, certains candidats ayant trouvé le moyen de s’inscrire dans plusieurs pays afin de multiplier leur chance d’obtenir le parchemin convoité.

Mais la grève des enseignants du dernier trimestre de l’année a conduit à remodeler le calendrier initial du Burkina, le faisant sortir du peloton de l’Union. Constant Sawadogo, Directeur de l’Office du BAC, a informé lors d’un point de presse ce 4 juin 2013 que l’UEMOA a été informée par voie de correspondance de cette situation.

L’inconvénient que le Burkina aura, assure-t-il, est que le pays ne pourra pas empêcher les doubles inscriptions tant redoutées. « Il appartiendra aux structures qui recruteront de s’assurer qu’il ne s’agit pas de doubles inscriptions », a-t-il cependant recommandé.

Le logiciel de 2012 « a été corrigé »

L’autre information donnée est que le logiciel qui avait « buggé » et occasionné l’octroi de diplômes indus en 2012 a été « balayé et vérifié » et « l’erreur a été corrigée », selon les termes de Constant Sawadogo. Cependant, il ne donne pas de garantie que l’informatique ne dispose contrairement aux propositions de l’homme.

« On ne peut pas garantir l’informatique à 100 % », dit-il, précisant cependant que le personnel chargé de suivre ce logiciel sera interpellé afin de vérifier scrupuleusement ce que la machine aura fait sortir de ses entrailles avant toute décision définitive.

Le Directeur général de l’OCECOS, Richard Guillaume Toni, informe par ailleurs que l’expérimentation de ce logiciel (expérimentée pour le BEPC), couplée à la méthode manuelle, sera poursuivie dans 64 jurys dans les 13 régions du Burkina.

Elle vise, selon lui, « à parfaire le logiciel dans la perspective de sa généralisation au BEPC de la session 2014 ».

Abdou ZOURE

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