C’était un très bel évènement. Nous sommes ravis. Je souhaite vraiment la paix, la prospérité et la stabilité au peuple burkinabè.
Vous savez, c’est un peuple frère des Ivoiriens et nous sommes très attentifs sur tout ce qui se passe ici. Nos pays sont des pays frères, des pays liés, des pays alliés et bien évidemment nous souhaitons que le nouveau président puisse donner aux Burkinabè ce qu’ils souhaitent, avant tout la démocratie, la paix et la prospérité. Merci.
Mahamoudou Issoufou, président Nigérien
«Bonne chance !»
C’est un évènement historique non seulement pour le peuple burkinabè mais aussi pour l’ensemble des peuples de la sous-région parce que le Burkina a retrouvé sa voie, le Burkina a retrouvé la voie de la démocratie. Cela correspond exactement aux aspirations du peuple burkinabè, et je souhaite bonne chance au nouveau président élu.
Général de division Yacouba Isaac Zida, ancien Premier ministre
«C’est une nouvelle page de notre histoire qui s’ouvre»
Je suis un Burkinabè comblé comme tous les Burkinabè en ce jour très significatif. Ça fait 13 mois que nous nous sommes battu pour voir ce jour-là, nous pensons que nous avons ouvert une nouvelle page de notre histoire et nous prions Dieu et encourageons tous les Burkinabè à se mettre debout afin que cette page que nous sommes en train d’ouvrir soit une page glorieuse de notre histoire et pour les générations futures.
Vu et entendu à l’investiture
Même «Mobutu» était là !
La tenue léopard avec la coiffe, la canne, l’allure et même le faciès, tout de lui rappelait l’ancien président congolais Mobutu Sesse Seko. Au point qu’à son passage, beaucoup s’écriaient : «Eh, Mobutu est là !». Pourtant ce sosie de l’ancien chef d’Etat est un confrère togolais, directeur de publication d’Afrique Tradition, le Pr Haroun Djassoh Agbassin.
L’amiral aussi était à bord
Reconnaissez-vous ce monsieur de dos qui rentre à pied du palais des sports ? Eh bien, il s’agit de Maxime Kaboré ! Oui le président du PIB également surnommé «l’amiral».
Ovations pour Issoufou, Ouattara et Rawlings
9 chefs d’Etat et 3 anciens chefs d’Etats étaient présents. Tous acclamés tour à tour. Mais le public a choisi ses favoris pour faire exploser l’applaudimètre, et seulement deux présidents en exercice, en l’occurrence le Nigérien Mahamoudou Issoufou, l’Ivoirien Alassane Ouattara, et un ancien, le Ghanéen John Jerry Rawlings ont réussi à décrocher la timbale. Faut-il encore vous dire pourquoi ?
La bataille des places assises
Le maillon faible de l’organisation de l’investiture a été sans conteste la gestion des places assises. Le palais des sports plein à craquer, cela a donné lieu à des scènes de batailles pour des chaises entre, tenez-vous, bien des diplomates et des délégations étrangères comme sur la photo qui ne font pas honneur au Burkina. Le MC a dû s’y reprendre à plusieurs reprises pour demander de libérer des chaises pour les invités. Gageons que ce soit la dernière fois qu’on y assiste.
Alpha Condé bousculé
On a frôlé l’incident diplomatique à l’issue de la photo de famille des chefs d’Etat : en effet, en rejoignant la salle d’attente, le président Guinéen, Alpha Condé, a eu sa route coupée net par un garde du corps du président Macky Sall qui traversait le tapis rouge. Ce qui lui a fait perdre l’équilibre. «Mais ça va pas non !» s’est écrié le président Guinéen en poussant le garde du corps de son passage. Ce dernier s’est confondu en excuses avant de rejoindre son poste.
ADO rend visite au Moro
Aussitôt après la cérémonie, le président ivoirien est allé rendre visite au Moro Naaba. Que se sont-ils dit ? Mystère et boule de gomme, car les murs ont peut-être des oreilles mais ceux du palais du Moro vraisemblablement non.
H.S. & T.B.