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© Autre presse par DR
Pascal Affi N`Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI) |
Ouagadougou - Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) Pascal Affi N’Guessan a affirmé mercredi, que «les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ont besoin d’être assainies et renforcées», notamment, par un traitement «diligent» de la demande d’extradition du président Blaise Compaoré, formulée par le Burkina Faso.
«Notre espoir est que les autorités ivoiriennes soient attentives aux aspirations du peuple burkinabè pour faire en sorte que ces aspirations ne soient pas contrariées et qu’au contraire, elles appuient toutes les initiatives des autorités burkinabè afin que tous les dossiers qui peuvent gêner la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso soient traités de façon diligente», a déclaré mercredi Pascal Affi N’Guessan.
Le président du Front populaire ivoirien (FPI), le parti du président Laurent Gbagbo, s’exprimait à l’issue d’une audience avec le président burkinabè Roch Kaboré, investi la veille.
Selon M. N’Guessan, «la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ont besoin de renforcer leur coopération, d’établir des relations de confiance et de sincérité pour qu’ensemble ces pays avancent sur la voie du progrès».
Le président Blaise Compaoré qui a dirigé le Burkina Faso pendant 27 ans, est réfugié en Côte d’Ivoire, depuis l’insurrection populaire d’octobre 2014 qui l’a démis de ses fonctions.
La justice burkinabè a formulé en début décembre, une demande d’extradition de M. Compaoré pour l’entendre sur l’assassinat du président Thomas Sankara, tué le 15 octobre 1987, lors du coup d’Etat qui le porta au pouvoir.
«Nous avons déjà produit une déclaration au niveau du FPI pour demander aux autorités ivoiriennes de se conformer, d’accepter et de faire en sorte que le président Compaoré soit mis à la disposition de la justice burkinabè», a déclaré Pascal Affi N’Guessan, précisant que son parti «ne vas pas abandonner le dossier».
«Nous pensons qu’il est important que la Côte d’Ivoire soit en phase avec le Burkina Faso sur tous les dossiers qu’ils soient d’ordre politique, économique ou social», a-t-il conclu.
Agence d’Information du Burkina
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