Burkina: Le Conseil constitutionnel invite Roch Kaboré à demeurer «fidèle» à son serment

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Publié le mercredi 30 decembre 2015 | AIB

© aOuaga.com par A.O
Roch Marc Christian Kaboré devient le 3e président civil du Burkina
Mardi 29 décembre 2015. Ouagadougou. Palais des sports de Ouaga 2000. Un mois après son élection au premier tour de l`élection présidentielle, Roch Marc Christian Kaboré a été investi comme 3e président civil du Burkina et le 9e du pays des Hommes intègres depuis son indépendance en 1960

Ouagadougou - Le Conseil constitutionnel a invité mardi, le président Roch Kaboré à demeurer «fidèle» au serment de son investiture. Un conseil avisé, quand on sait que le président Blaise Compaoré a été chassé treize mois plus tôt, pour avoir voulu modifier la Constitution.

«Je jure devant le peuple burkinabè et sur mon honneur, de respecter et de faire respecter la Constitution et les lois du pays et de tout mettre en œuvre pour garantir la justice à tous les habitants du Burkina Faso», a déclaré mardi le président Roch Marc Christian Kaboré, devant les sages du Conseil Constitutionnel.

«Soyez, en tout temps, fidèle aux termes du serment que vous venez de prononcer», lui a recommandé le président du Conseil Constitutionnel Kassoum Kambou, l’invitant également à garder «toujours à l’esprit, les intérêts du peuple burkinabè».

L’investiture de M. Kaboré met fin à une période de Transition de treize mois, consécutive à une insurrection populaire contre le président Blaise Compaoré, qui voulait gouverner à terme, au-delà de 28 ans.

«A comptez de ce jour, vous cessez d’être le chef partisan pour devenir le président de tous les Burkinabè» qui «attendent que vous œuvriez pour l’unité de la Nation, la démocratie, l’Etat de droit et le développement économique et social», a encore déclaré M. Kambou au président Kaboré.

Longtemps proche de Blaise Compaoré, pour qui il fut plusieurs fois ministre, Roch Marc Christian Kaboré a pris ses distances à partir de 2012 avant de former son propre parti, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) avec lequel il a remporté la présidentielle du 29 novembre avec 53,46% des voix.

Agence d’Information du Burkina