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Burkina: Roch Kaboré promet "la justice" pour aboutir à la "réconciliation nationale"
Publié le mardi 29 decembre 2015  |  Alerte Info
Présidentielle
© aOuaga.com par G.S
Présidentielle 2015 : le MPP en meeting dans l`arrondissement 6 de Ouaga
Mardi 24 novembre 2015. Ouagadougou. Le candidat du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) à l`élection présidentielle du 29 novembre, Roch Marc Christian Kaboré, a animé un meeting en début d`après-midi dans l`arrondissement 6




Le nouveau président burkinabè Roch Christian Kaboré, a promis mardi de faire place "préalablement à la justice" durant de son mandat de cinq ans, en vue d'aboutir à "la réconciliation nationale", dans son discours d'investiture à Ouagadougou.

"La vérité et la justice doivent être recherchées préalablement, pour que la paix des cœurs décuple nos énergies afin que nous soyons capables de nous pardonner effectivement et sincèrement", a déclaré M. Kaboré, en présence d'au moins sept chefs d'Etat africains dont l'Ivoirien Alassane Ouattara.

"Les graves problèmes de gouvernance qui ont failli plonger le pays dans la guerre civile ont des causes et des responsables. En toute humilité, chacun doit reconnaître et assumer sa part de responsabilité et éviter les fuites en avant inutiles", a-t-il ajouté.

Elu dès le premier tour avec 53,46% des voix parmi 14 candidats dont l'ex-chef de l'opposition Zéphirin Diabré (29,%), M. Kaboré qui a déjà occupé les fonctions de Premier ministre accède à 58 ans à la tête du Burkina Faso après 13 mois de transition dirigée par Michel Kafando.

Issu d'un consensus entre partis politiques, société civile et armée après la démission forcée de Blaise Compaoré sous la pression de la rue (après 27 ans à la tête du pays), le pouvoir de la transition a été mis en difficulté lors d'un coup d'Etat avorté, perpétré mi-septembre par l'ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP).

La résistance populaire appuyée par la mobilisation de l'armée a mis en déroute les putschistes menés par le général Gilbert Diendéré, un ex-bras droit de Blaise Compaoré. La répression a fait au moins 14 tués et plus de 200 blessés.

"Mon programme ambitionne de répondre à cette quête de justice, de transparence, de démocratie et de prospérité partagée exprimée par toutes les composantes de notre nation", a jugé le chef de l'Etat nouvellement investi.

HZO
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