A l’initiative du SP/CONASUR, il s’est tenu à Koudougou du 30 au 31 mai dernier, l’assemblée générale constitutive de l’ACGRC/BF (Action des communicateurs pour la gestion des risques de catastrophes). La rencontre a connu la participation d’une trentaine de communicateurs et a consacré la mise en place du bureau exécutif de l’association.
Permettre la mise en place d’un réseau de journalistes et de communicateurs spécialistes du traitement de l’information en situation de catastrophes et de crises humanitaires. Tel était l’objectif de l’assemblée générale constitutive de l’ACGRC/BF. Aussi s’agissait-il pour les participants d’amender et d’adopter les statuts et règlements intérieurs de l’association, de mettre en place le bureau exécutif et de proposer des recommandations pour la bonne marche de l’ACGRC/BF. Cette assemblée générale constitutive fait suite, selon Augustin Balili Bazié, directeur de la prévention des catastrophes, à un précédent atelier de renforcement des compétences des journalistes et des spécialistes en communication sur le traitement de l’information en situation de crise et de catastrophes, tenu les 6 et 7 novembre 2012 à Kaya. Cette démarche est importante car selon lui, les communicateurs jouent un rôle crucial dans la sensibilisation sur les risques de catastrophes, ainsi que dans leur gestion. En effet, a-t-il expliqué, il est important dans un contexte de fréquence et de gravité croissante des catastrophes, de renforcer la prise de conscience des populations, particulièrement celles vulnérables, sur les catastrophes et leurs impacts. A l’issue de l’adoption des textes statutaires et du règlement intérieur, un bureau de 9 membres a été mis en place. Le Président nouvellement élu de l’ACGRC/BF, Salif Kaboré, journaliste à la radio ‘’ Ouaga FM a rappelé les objectifs de l’association dont il a été porté à la tête. Selon lui, « L’Action des communicateurs pour la gestion des risques de catastrophes au Burkina Faso est une association à but non lucratif. Elle développe et participe à des actions de sensibilisation, d’information, d’éducation, de partenariat entre associations respectueuses des valeurs de solidarité et de soutien médiatique à différents projets humanitaires » Le phénomène des catastrophes naturelles étant récurent au Burkina, il apparaissait nécessaire, selon Salif Kaboré, que les communicateurs se mobilisent autour de cette question. « Les communicateurs doivent se mobiliser pour sensibiliser parce qu’il ne faut pas attendre qu’un malheur survienne avant de réagir. Notre rôle, c’est également de nous mobiliser pour prévenir les catastrophes. Nous comptons mettre l’accent sur la sensibilisation et par la même occasion être le relais des populations auprès des différentes structures de l’Etat et de celles faisant dans l’humanitaire. Cela pour dire que nous avons une ligne qui est celle de la sensibilisation et de la critique », a-t-il indiqué. Salif Kaboré a, par ailleurs, invité les membres fondateur de l’association à se mobiliser autour des différentes actions qui seront entreprises. Pour lui, « il ne suffit pas de mettre un bureau en place et de rester en marge des activités qui seront menées, il faut une synergie d’action des membres ». Il a de ce fait affirmé la disponibilité du bureau à prendre en compte les critiques et les suggestions et à mener à bien la mission qui lui a été confiée pour l’atteinte des objectifs de l’ACGRC/BF .
