Le Comité de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des réformes politiques consensuelles, après les tournées dans les 13 régions, du 26 mars au 4 avril 2013, a tenu sa 5e session le 31 mai 2013, à la salle des fêtes de Ouaga 2000. C’était en présence du ministre d’Etat, ministre chargé des Relations avec les Institutions et des Réformes politiques, Dr Arsène Bongnessan Yé, qui a dressé un bilan satisfaisant.
Du 7 au 9 décembre 2011, les assises nationales tenues adoptaient les propositions consensuelles issues du Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP). En janvier 2012, un Comité de suivi et d’évaluation desdites réformes a été créé. Pour un devoir de transparence, des rencontres régionales de restitution de la mise en œuvre de ces réformes politiques consensuelles se sont tenues du 26 mars au 4 avril 2013. L’objectif est de faire le bilan aux acteurs sociaux et politiques, de les informer sur les perspectives et surtout de recueillir leurs appréciations de la mise en œuvre de ces réformes politiques. « C’est une quatrième étape pour que les régions qui ont participé au processus de définition de ces réformes puissent avoir l’information de la mise en œuvre, ce qui a été fait, ce qui reste à faire et les difficultés qui ont émaillé notre chemin », a justifié le ministre d’Etat, ministre chargé des Relations avec les Institutions et des Réformes politiques, Arsène Bongnessan Yé. Au-delà de tout, c’est l’enracinement de la démocratie et le renforcement de la paix et de la cohésion au pays des Hommes intègres qui sont visés. Lors de la tenue de la 5e session du Comité de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des réformes politiques consensuelles, le ministre a indiqué que la session a porté sur l’examen des différents rapports de suivi de la mise en œuvre des réformes politiques consensuelles. Précisément, a ajouté Dr Arsène Bongnessan Yé, les rapports de mise en œuvre des réformes politiques consensuelles intégrant les résultats et ceux portant sur l’évaluation de la mise en œuvre des recommandations relevant des politiques sectorielles et de la gouvernance globale ont été passés au peigne fin. Et le ministre de se réjouir du niveau du taux d’exécution, même s’il a reconnu qu’il est difficile à l’heure actuelle de fournir des chiffres.
Lors de la remise du rapport d’activités, le ministre d’Etat s’est appesanti sur le Sénat qu’il présente d’ailleurs comme un moyen de renforcement de l’ancrage démocratique au Burkina. Il est revenu sur le mode de désignation des membres de cette deuxième chambre du parlement et le budget qui, selon lui, dans la loi de finances 2013, n’excède pas les 3 milliards de francs CFA. Il faut par ailleurs souligner que le Sénat fait partie des réformes politiques consensuelles issues des assises nationales .
