Une série de rencontres d’information et d’échanges a été organisée le vendredi 31 mai 2013 à Ouagadougou à l’attention des gouverneurs des 13 régions du Burkina et des responsables des groupements et associations professionnels. Cette activité s’inscrit dans le cadre de l’organisation des élections des membres consulaires de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) prévue pour le mois de juillet.
Le 21 juillet prochain, les commerçants, les industriels et les prestataires de services du Burkina Faso procéderont à l’élection des membres consulaires de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF). Mais contrairement aux élections antérieures, de nombreuses innovations ont été introduites cette année par la direction générale de la CCI-BF. Il s’agit notamment de la prise en compte de certains secteurs d’activités tels que la micro-finance, l’intermédiation financière, les soins de santé dispensés par les cliniques et polycliniques, l’enseignement privé, la communication et la petite industrie de transformation. Il y a aussi le fait que la CCI-BF veut désormais axer sa politique en se servant de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) mais surtout avoir des représentations dans toutes les 45 provinces pour être plus proche des bénéficiaires. Tout cela a été expliqué le 31 mai dernier aux gouverneurs des 13 régions et aux responsables des groupements et associations professionnels. La stratégie de déploiement des élections consulaires des membres de la CCI-BF et le processus électoral ont également fait l’objet d’échanges entre ces trois parties.
Les membres consulaires passent de 83 à 123
Dans l’exposé fait par le directeur général de la CCI-BF, Frank Tapsoba, il ressort que l’organisation des élections des membres consulaires de la CCI-BF aura lieu sur l’ensemble du territoire national et que le nombre de membres qui était de 83 passera désormais à 123 membres. Des bureaux de vote seront installés dans les 45 provinces pour les 123 sièges à pourvoir. Les deux grandes villes que sont Ouagadougou et Bobo-Dioulasso auront à élire respectivement 41 sièges et 27 sièges. Les inscriptions sur les listes électorales qui débutent du 1er au 15 juin prochain se feront dans trois lieux : le siège de la CCI-BF, les sièges des sections territoriales et les chefs-lieux des gouvernorats. Les potentiels candidats peuvent déposer leur candidature à titre individuel ou collectif du 27 juin au 6 juillet 2013. Selon le directeur général de la CCI-BF, des réclamations sont possibles pour tout électeur ou candidat insatisfait devant les juridictions nationales. Pour la bonne tenue de ces élections, la CCI-BF a mis en place une commission de contrôle des listes électorales et une Commission d’organisation des élections consulaires (COES). La présidente de la CCI-BF, Alizéta Ouédraogo, a souligné qu’avec la tenue de ces troisièmes élections consulaires, la CCI-BF ouvre une nouvelle page de son histoire.
En rappel, la première a eu lieu en 1991 avec l’élection de El Hadj Oumarou Kanazoé. Pour elle, les innovations citées plus haut vont impacter considérablement la CCI-BF. Selon Alizéta Ouédraogo, l’augmentation du nombre de membres consulaires et la création d’une section territoriale dans chacune des 13 régions de notre pays permettra à la CCI-BF d’être plus proche des milieux d’affaires et de jouer pleinement son rôle d’accompagnement de l’émergence de pôles régionaux de développement conformément à la SCADD. Quant aux responsables des groupements et associations professionnels, la présidente les a sollicités de « diffuser le plus largement possible auprès de leurs membres, les informations sur le processus électoral afin qu’ils se mobilisent fortement pour s’inscrire sur les listes électorales et qu’ils sortent massivement voter le jour des élections ». A l’endroit des gouverneurs, Alizéta Ouédraogo a tenu presque le même discours en sollicitant leur appui dans la réussite de ces élections. « Votre connaissance pratique de vos circonscriptions respectives constitue pour nous un apport inestimable dans la conduite de toutes nos actions d’information et de sensibilisation et l’organisation pratique et logistique du scrutin », a-t-elle conclu.
