Le ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, Jean Bertin Ouédraogo, le vice-président de l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF), Nouhoun Tamboura, et le vice-président chargé des relations publiques de Scanning system, Jonas Lago, ont procédé le 30 mai dernier à Ouagadougou, à une signature d’un protocole d’accord.
Lequel protocole d’accord ramène de 50 000 à 25 000 F CFA, le taux de la redevance pour le passage des transporteurs routiers au niveau du poste de contrôles juxtaposés de Cinkansé.
La signature du protocole d’accord entre les trois parties, à savoir le ministère des Infrastructures, du Désenclavement et des transports, l’Organisation des Transporteurs routiers du Faso (OTRAF) et Scanning system, intervenue le 30 mai dernier à Ouagadougou, fait suite à plusieurs rencontres nationales et régionales sous la supervision de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Ce protocole d’accord fixe désormais le taux de la redevance pour le passage du poste de contrôles juxtaposés de Cinkansé à 25 000 F CFA. En rappel, depuis mars 2011, date à laquelle les activités de démarrage du poste de contrôles de Cinkansé ont été lancé, l’infrastructure éprouve de réelles difficultés à fonctionner. En effet, la question du montant de la redevance donnant droit au passage du poste constituait le point d’achoppement entre les opérateurs de transports et la société concessionnaire. Et c’était le taux de redevance de 50 000 F CFA qui avait été refusé par les transporteurs routiers qui le trouvaient très élevé. Il fallait donc engager les négociations entre les différentes parties pour fixer un prix qui favoriserait chacune d’elles. « Ces négociations ont permis de ramener le taux de redevance de 50 000 F CFA à 25 000 F CFA, avec la possibilité de le revoir à la hausse avec l’éradication des contrôles routiers intermédiaires et le démarrage de son paiement à partir du 1er juillet », a annoncé le ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, Jean Bertin Ouédraogo, qui invite les différentes parties à se conformer désormais aux termes du présent protocole d’accord. « Que les organisations assurent la diffusion du protocole d’accord auprès de leurs adhérents, que la société Scanning system mette en œuvre les mesures idoines permettant l’exploitation optimum du poste de contrôles juxtaposés et enfin, que la commission de l’UEMOA prenne un règlement d’exécution modificatif du règlement d’exécution n°002/2010/COM/UEMOA », a exhorté Jean Bertin Ouédraogo. Pour sa part, rassure le ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, « le gouvernement, qui a toujours fait de l’appui des opérateurs de transport son crédo, ne ménagera aucun effort pour la prise et la mise en œuvre des mesures d’accompagnement pour le fonctionnement optimum du poste de Cinkansé ». Dans ce sens, a-t-il poursuivi, « un plan de contrôles routiers est en cours d’élaboration et sa validation se fera de manière participative ». En attendant ce plan, Scanning system, à travers son vice-président chargé des relations publiques, Jonas Lago, s’estime déjà heureux de ce protocole d’accord qui permettra la gestion et l’administration du poste de contrôles juxtaposés de Cinkansé. Toute chose, selon le vice-président de l’Organisation des transporteurs routiers du Faso, Nouhoun Tamboura, qui va rendre fluide le trafic routier. Car, l’analyse des conditions de circulation sur les axes routiers inter Etats laisse apparaitre des dysfonctionnements et des pratiques anormales. Ceux-ci se traduisent en termes de rallongement des délais d’acheminement, de surcoûts des marchandises à la consommation finale et de perte de compétitivité des produits d’exportation. Le Burkina, pays sans littoral et de transit, paye un lourd tribut du fait du phénomène des pratiques anormales en termes d’argent, de temps et de non compétitivité de son industrie des transports routiers. C’est dans l’optique de mettre fin à ces pratiques que le poste de contrôles juxtaposés de Cinkansé a été construit pour améliorer la libre circulation des personnes et des biens sur les différents corridors de desserte du pays. Par ailleurs, le fonctionnement du poste de contrôles juxtaposés de Cinkansé qui est un poste pilote conditionne la construction des autres postes .
