Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



L’Observateur N° 8385 du 31/5/2013

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles


Comment

Politique

Mise en œuvre des réformes politiques consensuelles : Satisfecit du comité de suivi
Publié le lundi 3 juin 2013   |  L’Observateur


Cinquième
© L’Observateur par DR
Cinquième session du comité de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des réformes politiques consensuelles


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

C’est sur une note de satisfaction générale que la cinquième session du comité de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des réformes politiques consensuelles a clos ses travaux vendredi 31 mai 2013 dans la salle des fêtes de Ouaga 2000. Une occasion pour son président, Arsène Bognessan Yé, de revenir sur la question du Sénat et de démentir les «rumeurs dont la presse s’est faite l'écho».

Débuté le 30 mai 2013, cette cinquième session, l’une des dernières, a porté sur l’examen des différents rapports de suivi de la mise en œuvre des réformes politiques consensuelles. Précisément les rapports sur la mise en œuvre des réformes politiques consensuelles intégrant les résultats et ceux portant sur l’évaluation de la mise en œuvre des recommandations relevant des politiques sectorielles et de la gouvernance globale.

Pour le président dudit comité, le ministre d’Etat, ministre chargé des Relations avec les institutions et des Réformes politiques, Bognessan Arsène Yé, le niveau d’exécution de la feuille de route est satisfaisant même si en l’espèce il est difficile de fournir des chiffres.

Si à la clôture des travaux, la date de remise des conclusions de cette session n’était toujours pas déterminée, le cérémonial lui était déjà échafaudé : discours de remise portant, entre autres, sur les résultats et les insuffisances, remise à «l’autorité destinataire», et discours de cette «autorité destinataire».

Mais qui est donc cette «autorité destinataire» ? Le Premier ministre, comme l’a laissé entendre le président du comité, Bognessan Arsène Yé, lors des débats, avant qu’un conseiller ne s’y oppose, ou le président du Faso ? «Cette question ne mérite pas d’être posée», a rétorqué le président du comité, visiblement très excédé par la question. «Je ne comprends pas comment un journaliste puisse s’intéresser à ça. Ça n’a aucun intérêt pour l’opinion». Fermez le ban !

Après une brève leçon de choses sur le fonctionnement du futur Sénat et le mode de désignation de ses membres, «Monsieur réformes» ainsi qu’on nomme le ministre d’Etat Yé, s’est appesanti sur le budget annuel de la deuxième chambre sur lequel circulent beaucoup de rumeurs : «On entend dire que le budget annuel du Sénat sera de 6 milliards de francs CFA. C’est une simple vue de l’esprit. Il y a eu un réaménagement du budget 2013 qui prévoit 3 milliards pour le Sénat. C’est aux sénateurs de se réunir pour définir leur rémunération».

Aussi a-t-il démenti «cette autre rumeur» faisant état du coût de 500 millions de francs CFA des concertations régionales sur les réformes politiques : «Pour l’ensemble des 13 régions, ça tourne autour de 130 millions».

Alain Saint Robespierre

 Commentaires