Ouagadougou - Les chefs traditionnels et l’Union des forces centristes (UFC), un parti se réclamant de l’opposition, ont exprimé vendredi à Ouagadougou leur satisfaction de la mise en œuvre des reformes politiques au Burkina.
Naba Kango, un des représentants de la chefferie coutumière et traditionnelle et Issa Balima, président de l’Union des forces centristes (opposition), ont jugé « satisfaisant », l’état de la mise en œuvre propositions consensuelles sur les réformes politiques, à l’issue de la cinquième session du comité de ces réformes.
« La plupart des conclusions consensuelles connaissent un très bon niveau de mise en œuvre, donc en ce qui nous concerne, nous pensons que tout s’est bien passé », a indiqué Naaba Kango, chef coutumier de Sao, siégeant au comité de suivi de la mise en œuvre des réformes politiques consensuelles.
Pour le président de l’Union des forces centristes, Issa Balima, « la lettre et l’esprit des réformes (politiques) consensuelles ont été respectés ».
« Notre mission consistait essentiellement à nous assurer que le comité de suivi des réformes (politiques) consensuelles n’allait s’en tenir qu’aux réformes consensuelles », a-t-il ajouté.
Les chantiers des réformes politiques à mettre en œuvre ont été identifiés après des consultations générales boycottées par une partie de l’opposition. Ils regroupent des propositions adoptées par consensus, dont la constitutionnalisation du genre et du Conseil supérieur de la communication.
Néanmoins la création du sénat qui en découle aussi, a suscité de vives contestations de la part de l’opposition dite « radicale » ou encore de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (majorité), pourtant signataire des réformes consensuelles.