C’est un plateau exceptionnel que nous offre le cinquième marathon international Ouaga-Laye, qui se courra demain samedi 1er juin 2013. Cette épreuve de course à pied sur une distance réglementaire de 42,195 kilomètres s’annonce passionnante. Les concurrents sont déjà prêts à attaquer le trajet, et le marathonien à battre est Khalid Lablaq qui sera sous la menace des Kenyans et des Ethiopiens. Les autres réussiront-ils à se mêler à la bataille pour prétendre au podium ?
En 2012, à la faveur du quatrième Ouaga-Laye de L’Observateur Paalga, la course avait été l’affaire de Khalid Lablaq qui a nettement fait la différence sur le parcours. A peine sur l’avenue Kwamé-N’krumah qu’il avait affiché ses intentions. Ayant rapidement pris les commandes, il a mené à sa guise la course de bout en bout pour franchir la ligne d’arrivée en solitaire avec un chrono de 2 h 26’30’’. Excepté son compatriote Ali Aït Youssef (2 h 31’19’’) qui le talonnait, les autres étaient largement distancés. Même le Nigérien Yahaya Nahantchi, qui avait gagné l’épreuve en 2009, n’a pu tenir le rythme, à plus forte raison les Burkinabè, les Ivoiriens et les Togolais.
Khalid, qui revient pour la cinquième édition, parviendra-t-il à tenir le haut du pavé ? Cette année, la concurrence est de taille, surtout avec l’arrivée des Kenyans et des Ethiopiens. A dire vrai, ils sont capables d’inquiéter le Marocain et de l’empêcher de se mettre en évidence. C’est une belle course qui promet entre les favoris, lesquels feront parler leurs jambes à une certaine distance. Les Burkinabè, les Togolais, les Maliens, et les Nigérians savent déjà qu’il y aura du feu sur le trajet. On ne peut même pas douter de cela. Hier jeudi 30 mai 2013, nous avons effectué une sortie sur Laye dans le but d’un éventuel fléchage de l’itinéraire.
Une façon de permettre aux marathoniens d’avoir des points de repère pour ne pas s’égarer en chemin. Cette fois, on n’aura pas à se plaindre, et l’avantage c’est qu’on courra pour la plupart en ligne droite. Pour être parmi les hommes de tête, tout dépendra de son allure personnelle. Mais quand le marquage au sol présentera 30 km, commencera véritablement la course. Ceux qui seront à ce niveau pourront déjà espérer voir les choses venir. Si d’aventure les Kenyans, les Ethiopiens et les Marocains sont ensemble, alors là ce sera une belle bataille pour l’emballage final. En tout cas, le suspense sera au rendez-vous, et on ne peut que demander à la population de sortir nombreuse pour vivre l’événement.