Pour permettre aux ambassadeurs de l’Initiative pauvreté environnement (IPE) de travailler à changer positivement les comportements des communautés, le Ministère de l’environnement et du développement durable a initié, le jeudi 23 mai 2013, à Ouagadougou, un atelier, en vue d’élaborer une feuille de route pour la deuxième phase de l’IPE.
Initié conjointement par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en 2007, après le sommet de RIO+ 20, l’Initiative pauvreté environnement (IPE), poursuit un objectif, celui de contribuer à renouveler l’engagement de la communauté internationale en faveur du développement durable. Et pour y parvenir, le Ministère en charge de l’environnement a convié, le jeudi 23 mai 2013, ses ambassadeurs à une rencontre d’échange, en vue de l’élaboration d’une feuille de route pour la phase II de l’IPE. Cette deuxième phase, est, selon le ministre de l’Environnement et du développement durable, Salif Ouédraogo, le fruit des bonnes performances enregistrées durant la première phase. C’est pourquoi selon lui, les participants doivent, au cours de cette rencontre, dégager des éléments d’orientation, trouver un plan d’action pour la mise en œuvre d’un cadre permanent de concertation et élaborer la feuille de route dont la stratégie sera de poursuivre le plaidoyer et la communication dans le but d’obtenir un soutien politique, financier et technique des décideurs. Et la directrice pays du PNUD, Ingrid Cyamana, de relever les différentes actions déjà menées par le Burkina Faso « L’IPE-Burkina a produit de nombreuses études qui ont permis de mettre en avant les multiples fonctions, bien et services offerts par l’environnement, son importance, sa fragilité, la nécessité d’action pour sa défense et sa véritable et réelle contribution à l’économie nationale, à la création de richesses et à la lutte contre l’insécurité alimentaire ». Par ailleurs, elle a indiqué que cet atelier vise à informer, sensibiliser les ambassadeurs sur la problématique des liens pauvreté-environnement, la philosophie et les enjeux de l’IPE. Elle a précisé que l’exploitation des ressources naturelles et de l’environnement doit être davantage planifiée et le coût de la préservation incorporé dans un ensemble de stratégies-programmes et budgets de développement aux niveaux national et local. Aussi a-t-elle lancé un appel aux ambassadeurs IPE à accompagner le plaidoyer en faveur du développement durable du Burkina Faso. « Votre notoriété, votre responsabilité, votre renommée, vos talents de communicateurs et votre grande force de persuasion constituent autant d’atouts pour la sensibilisation en vue de la prise de décisions d’investissements publics et privés en faveur du développement durable », a précisé Mme Cyamana.
