L’assemblée sectorielle 2013 des projets et programmes du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) a eu lieu hier jeudi 30 mai 2013 dans les locaux dudit ministère. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre a été présidée par le ministre de tutelle, Salif Ouédraogo.
C’est dans le but global d’évaluer les performances des projets et programmes du MEDD que cette assemblée a été organisée. Toute chose qui a nécessité la mise en place d’un comité d’évaluation. A titre préliminaire, un travail d’évaluation, de notation et de classification de ces projets et programmes a été effectué par le comité en question. Les objectifs visés par cette assemblée sont, entre autres, l’évaluation de chaque projet ou programme en fonction des critères définis par le décret le prévoyant. Aussi, le MEDD entend classer chaque projet en fonction de sa performance dans l’une des trois catégories définies dans le décret que sont, les projets vert, orange ou rouge. Il sera également question d’identifier les mesures susceptibles de dynamiser et de rationnaliser la mise en œuvre des projets, de produire un rapport de performances à l’attention de la plénière de l’assemblée générale des projets et programmes. Dans les normes, après les différentes réflexions menées par l’ensemble des participants, l’on doit s’attendre aux résultats suivants. Chaque projet doit être évalué et noté sur la base de ses performances. La classification de chaque projet dans une catégorie devait être possible. L’identification des mesures susceptibles de dynamiser et de rationaliser la mise en œuvre des projets pourrait résulter également de cette rencontre. Pour réussir donc cette « mission », 51 participants ont été mobilisés. Ce sont entre autres des conseillers techniques, des directeurs nationaux, généraux et centraux, des coordonnateurs de projets. Leur étude portera sur 17 projets dont 1 en démarrage, 3 en clôture et les 13 autres en exécution. A la cérémonie, le ministre Salif Ouédraogo a pris la parole. Il a donné des précisions sur l’assemblée. « Nous inscrivons une telle activité dans un contexte marqué par l’accélération du rythme d’exécution de la SCCAD et du programme présidentiel. Un contexte qui interpelle chaque département ministériel à fournir plus d’efforts pour l’atteinte des résultats qualitatifs et quantitatifs que poursuivent ces référentiels de développement de notre pays », indiquera-t-il. Et de poursuivre pour donner des conseils d’usage aux participants. « Je veux que vous ayez à l’esprit, la recherche de la culture de la bonne gouvernance et de la transparence. Que chacun fasse des propositions pertinentes, de sorte à relever les défis du MEDD », a-t-il souhaité. Le ministre saisira par ailleurs cette occasion pour déplorer un fait qui, de sa foi, ne semble pas faciliter l’évaluation des projets. « La standardisation des plans budgétaires de ce genre d’ateliers ne facilite pas le travail que nous avons à faire. Le ministère de l’Economie et de Finances ne tient pas compte des outils et des mécanismes de suivi nécessaire pour l’évaluation des projets qui, d’ailleurs, ne sont pas les mêmes et ne se ressemblent pas », a-t-il déploré. Dans les échanges avec la presse, le ministre Salif Ouédraogo a souhaité que l’Etat prenne ses responsabilités en mettant en place une structure indépendante pour l’évaluation générale des projets. La question du reboisement ayant fait surface, Salif Ouédraogo a estimé que cette activité était mal organisée. « On doit planter des arbres qu’on peut entretenir. Il ne suffit pas pour un partenaire de planter des milliers d’arbres qui vont mourir après, par faute d’entretien. Nous allons donc avoir une approche responsable sur ce problème », a-t-il rassuré .
Par Serge EKRA DELAFAURCE