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Assemblée nationale: naissance du groupe parlementaire «Burkindlim» pour soutenir le président Kaboré
Publié le lundi 28 decembre 2015  |  FasoZine
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© aOuaga.com par A.O
Modification de la Constitution : l`article 37 verrouillé et le Sénat supprimé
Jeudi 5 novembre 2015. Ouagadougou. Les députés du Conseil national de la transition (CNT) ont unanimement verrouillé l`article 37 de la Constitution sur la limitation du mandat présidentiel et supprimé le Sénat à l`issue d`un vote modificatif




Des partis politiques ont décidé de rassembler leurs députés dans un même groupe parlementaire dénommé « Burkindlim ». Ce groupe parlementaire, qui entend s’inscrire dans la majorité présidentielle, a été présenté à la presse ce lundi 28 décembre 2015 à Ouagadougou.

14 députés forment ce groupe parlementaire de 7 partis politiques. Il s’agit de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (Unir/PS), du Nouveau temps pour la démocratie (NTD), du Parti pour la renaissance nationale (Paren), le Mouvement démocratique africain (MDA), l’Organisation pour la démocratie et le travail (ODT), le Parti pour la démocratie et le socialisme/Parti des bâtisseurs (PDS/Metba) et le Rassemblement pour la démocratie et le socialisme (RDS).

Ils entendent défendre l’intérêt du Burkina Faso et répondre aux aspirations du peuple dans les différents secteurs d’activités. Tout en se démarquant d’un « soutien aveugle et inconditionnel du gouvernement », ce groupe parlementaire, par la voix de Philippe Ouédraogo, président du PDS/Metba, dit vouloir accompagner les actions de développement du nouveau pouvoir avec « responsabilité et bonne foi ».

Le groupe parlementaire « Burkindlim » a pour objectifs : l’élargissement et la consolidation de la démocratie et des libertés, le respect des règles républicaines de gestion de l’Etat, la défense de l’intérêt général des populations et le solutionnement des problèmes majeurs qui bloquent le progrès du Burkina.

A l’occasion, les journalistes ont voulu savoir davantage sur les rumeurs faisant état de l’arrestation du président du MDA, Amadou Tall. « Je ne connais pas le chef d’accusation d’une quelconque arrestation de mon président et je ne sais même pas s’il est effectivement arrêté ou pas », a répondu Moussa Tall, secrétaire général du parti.

Mais où se trouve le président actuellement ? A cette question, le SG du MDA répond n’en avoir aucune idée. « Je gère son agenda politique et non ses affaires personnelles. Il se pourrait qu’il soit en voyage d’affaire ».

Et pourtant, Moussa Tall affirme avoir échangé avec son président la veille de sa supposée arrestation le 25 décembre 2015. Toutefois, le SG entend faire le tour des commissariats de Ouagadougou pour en savoir davantage sur la question.

Abel Azonhandé
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