Des enregistrements qui donneraient à entendre les voix de Guillaume Soro et de Djibrill Bassolé au moment du coup d'État de septembre pourraient envenimer les relations entre Ouagadougou et Abidjan. Le point sur les acteurs concernés par ces documents sonores.
Longtemps proche de Guillaume Soro, qu’il a connu à l’époque de la rébellion ivoirienne, il est l’un des premiers à avoir détenu et fait fuiter les enregistrements.
Emprisonné à Ouagadougou, cet ancien militaire doté d’un réseau très étendu en Afrique de l’Ouest est accusé d’avoir comploté avec Guillaume Soro et Gilbert Diendéré pour soutenir les putschistes du 17 septembre.
Dans la conversation présumée entre Soro et Bassolé, il apparaît comme étant chargé du dossier burkinabè par ADO (avant la présidentielle). Celui qui a la main sur les services de renseignements ivoiriens est proche de Kaboré depuis des années. Il pourrait profiter de cette affaire dans la course à la succession de Ouattara.
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