Le directeur général des Editions « Le Pays », Cheick Beldh’or Sigué, a reçu en audience, le vendredi 24 mai 2013, dans les locaux du journal, le nouveau DG de l’Office national des Télécommunications (ONATEL), Sidi Mohamed Naïmi, venu lui rendre une visite de courtoisie et recueillir ses sentiments sur les relations que les deux structures entretiennent.
Vendredi 24 mai 2013, il était 9h 00 quand le nouveau DG de l’ONATEL a fait son entrée dans les locaux des Editions « Le Pays », accompagné de son responsable à la communication, Bouraima Ouédraogo. Il est tout de suite reçu en audience par le DG du journal, Cheick Beldh’or Sigué. Après les salutations d’usage et l’eau de bienvenue, M. Sigué a, d’entrée de jeu, félicité M. Naïmi pour sa nomination à la tête de l’ONATEL avant que ce dernier ne prenne la parole. Selon le premier responsable de l’ONATEL, cette visite était une visite de courtoisie vu que les deux maisons sont partenaires. Il allait donc de soi, à son avis, qu’il vienne échanger avec le DG en vue de consolider cette relation. « Nous sommes partenaires et nous partageons des intérêts. De ce fait, il était donc normal que je vienne recueillir vos sentiments sur la relation que nous entretenons et voir dans quelles mesures nous pouvons répondre à vos attentes. », a-t-il indiqué.
Pour Sidi Mohamed Naïmi, « Le Pays » reste un organe important. « Nous suivons tous les sujets que vous traitez quotidiennement avec intérêt et nous entendons continuer à faire rayonner notre image à travers votre organe. Je suis personnellement content des relations que nous entretenons », a-t-il mentionné. Toute chose que le DG des Editions « Le Pays » a partagée en mentionnant également sa satisfaction quant à la qualité de ces relations. M. Naïmi a évoqué, avec M. Sigué, certains éléments concernant la vie de l’ONATEL. Il a parlé notamment des problèmes que rencontrent parfois les clients et qui ne sont pas toujours dus aux équipements qui, selon lui, ne sont pas défectueux. Il a aussi mentionné que l’ONATEL enregistre, ces derniers temps, une fréquence de pannes en deçà de la moyenne. Toutefois, a-t-il souligné, ce sont parfois certains facteurs exogènes tels que les délestages, les différentes manifestations, les mouvements des populations qui engendrent parfois ces désagréments. « Nous installons, selon la planification qui est internationalement admise, le réseau en fonction des besoins réguliers et permanents mais si, par moments, il y a un mouvement de la population à l’occasion d’un match de football, par exemple, engendrant une concentration d’utilisateurs par endroits, cela fait que l’infrastructure à cet endroit ne peut pas supporter toutes les demandes. Il y a donc un congestionnement provisoire à cet endroit. Mais, les gens croient souvent que ce sont nos machines qui sont en panne, ou que c’est le téléphone qui ne répond pas, ce n’est pas cela », a indiqué le DG de l’ONATEL. Mais M. Naïmi rassure que tout est mis en œuvre pour offrir un meilleur service à la clientèle. « Nous faisons en sorte que les investissements soient optimisés et qu’ils répondent à un besoin régulier et ponctuel », a-t-il expliqué. Sidi Mohamed Naïmi a, par ailleurs, évoqué les innovations entreprises au niveau de l’ONATEL avec, principalement la 3G qui vient d’être lancée et qui va permettre aux entreprises d’avoir accès à Internet depuis le volume le moins important, à un tarif bas et à un haut débit. Il a également parlé de Mobi-cash lancé pour le grand public, qui permettra des transferts d’argent allant jusqu’à 400 000 F CFA et qui pourra évoluer et aller jusqu’à 5 000 000 de F CFA. Pour les médias, l’ONATEL compte, selon son DG, migrer bientôt vers une nouvelle plateforme qui permettra d’offrir aux sites médias qui sont logés chez eux, d’avoir une capacité logique spécifique. Ce qui permettra, par exemple, aux internautes d’accéder aux sites plus rapidement. Il a aussi relevé que les installations de l’ONATEL font l’objet d’actes de vandalisme. A l’issue de son entretien avec le DG des Editions « Le Pays », Sidi Mohamed Naïmi s’est dit satisfait des échanges qu’ils ont eus.
