Le cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque métropolitain de Ouagadougou, a présenté ses vœux de Noël et de nouvel an au peuple burkinabè ce jeudi 24 décembre 2015 au siège de l’archevêché de Ouagadougou. Au cours de sa déclaration, le cardinal a « dit merci au seigneur » pour ces 13 mois de transition réussie. « Pour nous croyants, nous avons toujours vu la main de Dieu qui a protégé ce peuple burkinabè », a-t-il indiqué.
Dans cette brève allocution, l’archevêque de Ouagadougou n’a pas manqué de saluer toutes les composantes de la société pour les efforts consentis tout le long de l’année 2015 qui est en train de s’écouler. D’emblée, il a souhaité ses meilleurs vœux aux médias qui sont « la voix et la conscience du peuple ». Il a exprimé le vœu que « le 4e pouvoir » cultive en cette nouvelle année, le professionnalisme, tout en ayant comme objectif le bien du peuple burkinabè.
Outre cela, le Cardinal Ouédraogo n’a pas manqué de féliciter les autorités politiques nouvellement élues. « Pour l’Eglise, l’autorité n’est rien d’autre qu’un service. Nous prions pour vous afin que vous soyez de bons et fidèles serviteurs du peuple de Dieu et que vous puissiez répondre aux aspirations profondes du peuple burkinabè. Que Dieu vous bénisse et bénisse votre action », a-t-il martelé.
Par ailleurs, il a souhaité bonne année et bonne fête à tous les fidèles des autres religions et à tous les hommes de bonne volontés. « Que le seigneur nous garde unis dans le dialogue pour regarder dans la même direction en vue d’apporter notre modeste contribution pour le bien du peuple burkinabè. »
Invité à se prononcer sur la coïncidence cette année 2015 de la fête de Noël (naissance de Jésus Christ) et de Maouloud (naissance du prophète Mahomet), le cardinal Philippe Ouédraogo a laissé entendre que cette simultanéité des deux célébrations est « un don de Dieu ».
Pour lui, « nous sommes tous les grains d’un même et unique panier. Ce rapprochement des fêtes est un appel fort pour que nous puissions nous rapprocher les uns des autres. Pour que nous puissions nous aimer les uns les autres, pour que nous puissions nous respecter les uns les autres et qu’ensemble nous puissions contribuer à la gloire de Dieu et aussi apporter notre modeste contribution pour le bien du peuple burkinabè ».
Dimitri Kaboré