L’Union internationale de la presse francophone exprime son inquiétude devant l’arrestation et l’incarcération de deux journalistes burkinabè pour complicité dans la tentative de coup d’Etat sous la conduite du général Gilbert Diendéré : Adama Ouédraogo dit Damiss du quotidien privé L'Observateur Paalga et Caroline Yoda de la télévision privée BF1.
Les deux journalistes sont arrêtés pour « complicité d’atteinte à la sûreté de l’Etat, de destruction aggravée de biens, de coups et blessures, ainsi que pour complicité de meurtre».
Ces faits sont très graves.
L’Union internationale de la presse francophone s’associe à la démarche des organisations professionnelles des médias burkinabé qui demandent le respect absolu des procédures du droit.
Ces mêmes organisations ont engagé une démarche de rencontre avec les avocats des inculpés. L’Union internationale de la presse francophone suit de près l’évolution de cette affaire et souhaite que les éléments ayant fondé la décision d’arrestation de nos deux confrères soient rapidement portés à la connaissance du public. Faute de publication de ces éléments, l’UPF exige la libération des deux journalistes emprisonnés.
Paris, 3 cité Bergère le 20 décembre 2015