La 5e édition du marathon Ouaga-Laye se courra le samedi 1er juin 2013, et les premiers athlètes étrangers, devant y prendre part, à atterrir au Faso sont les marathoniens ivoiriens et béninois. Nous les avons rencontrés hier 29 mai à leur hôtel (Don Camillo) dans le quartier Gounghin de la capitale. En attendant que les autres invités arrivent, nous vous proposons ce qu'ils nous ont dit.
Fanny Nanou, athlète ivoirien, étudiant en Finances-Comptabilité (31 ans)
«Je souhaite être le meilleur de cette édition»
Je tiens à remercier les Burkinabè qui font l’effort d’organiser chaque année le Ouaga-Laye qui est une compétition qui compte en Afrique. Et surtout, je veux les remercier de toujours inviter la Côte d’Ivoire. Je suis à ma deuxième participation et c’est un plaisir pour moi d’être là. L’an dernier, j’avais fait un bon chrono, ce qui m’avait permis de terminer parmi les 6 premiers. Cette année, j’ambitionne d'être parmi les 5 premiers et pourquoi pas le premier, tout en améliorant ma performance. J’ai participé au marathon de Bamako en janvier dernier où j’ai réalisé un chrono de 2h 46 mn. Ma préparation a été quand même difficile, car résident à Bouaké, j’étais éloigné de mes camarades qui se préparaient à Abidjan. J’ai pu me préparer à ma manière et je pense que je suis prêt.
Sévérin Konan N’Dri, athlète ivoirien en marathon et semi-marathon (36 ans)
«Mon atout principal, c’est mon expérience»
2h 30mn, c’est mon dernier chrono que j’ai réalisé à Bamako en janvier dernier, et je viens à Ouaga-Laye pour faire mieux. Etant donné que c’est ma deuxième participation. L’an dernier, j’étais là et j’ai terminé 4e, mais cette fois-ci, je vise le podium et je pense que je vais réussir. Je suis maintenant un doyen de la chose, car je suis à mon 7e marathon. Mon atout principal, c’est mon expérience. Je compte sur la population de Ouaga pour nous soutenir, nous les athlètes ouest-africains. Car il n’y a pas d’adversité entre nous. Nos principaux adversaires sont des compétiteurs venus d’Afrique de l’Est et du Nord, et ça aussi, c’est sportivement parlant. Donc j’invite la population de Ouaga à sortir nombreux pour soutenir, pas seulement les athlètes burkinabè mais aussi ceux venus de pays ouest-africains. En tout cas, nous nous sommes bien préparés et ni les Marocains, ni les Ethiopiens, ni les Kényans ne nous font peur. Je suis un compétiteur, et à Bamako en janvier dernier, j’ai mené la course jusqu’au km 30 avant que les Kényans ne puissent passer devant moi. On se connaît bien et j’ai foi en moi. Comme je le disais, personnellement, je pense que je suis bien préparé pour être au moins sur le podium. Cela dit, comme tout sportif, je suis un peu stressé avant toute compétition, mais c’est tout.
Adam Mahomet, athlète béninois (23 ans)
Akowanou William et Adam Mahomet les compétiteurs venus du Bénin
«Nous ne sommes pas là pour faire de la figuration»
On s’est préparé dans les meilleures conditions, et je crois qu’on peut s’en sortir. Nous ne sommes pas là pour faire de la figuration, mais pour représenter et honorer notre pays, le Bénin. J’espère pouvoir atteindre mes objectifs, même si je sais que ça ne sera pas facile avec la concurrence des grands athlètes présents. J’arrive à Ouaga avec un chrono de 2h 53 mn que j’ai réalisé au Bénin, après cela, j’ai été à Bamako en janvier dernier, malheureusement, ça n’a pas marché. Cependant, je compte rebondir à Ouaga.
Akowanou William, athlète béninois (33 ans)
«Je compte m’améliorer au Ouaga-Laye»
Je viens au Burkina avec un chrono qui affiche 2h 54 mn, mais je compte l’améliorer au Ouaga-Laye. C’est vrai qu’il y a de grands compétiteurs comme les Kényans, les Ethiopiens, les Marocains et les Ivoiriens, mais je vais essayer de m’accrocher, car eux ce sont mes devanciers.
Propos recueillis par M. Arnaud Ouédraogo
Encadré
Le Comité d’organisation de la 5e édition du marathon Ouaga-Laye rappelle les athlètes que les retraits des débardeurs et des dossards se feront les jeudi 30 et vendredi 31 mai 2013 au siège de L’Observateur Paalga de 9h à 17h.