Ouagadougou - Les responsables des polices nationales du Burkina Faso, du Mali et du Niger, sont en conclave depuis dimanche dernier à Ouagadougou, pour finaliser les statuts et les textes de la plateforme ouest-africaine « Police et Droits humains».
Selon les organisateurs dont les propos ont été rapportés par le quotidien d’Etat Sidwaya, cette rencontre a pour finalité de mettre en place un bulletin d’information, qui permettra de découvrir le travail des institutions policières membres de la plateforme ouest-africaine «Police et Droits humains».
Le directeur de l’Académie de police du Burkina Faso, Hamadou Guigma a expliqué que ce bulletin d’information sera destiné aux policiers des pays partenaires et au grand public et qu’un partenariat est envisagé avec les organisations de la société civile œuvrant dans le milieu des droits de l’Homme.
«Il est donc nécessaire qu’il y ait plus de visibilité sur l’action de la police dans la préservation des droits humains», a-t-il estimé.
Le directeur national de la police et de la formation permanente du Niger, Wali Madibou, a pour sa part soutenu que le rôle de la police dans la protection des droits de l’Homme est important au sein des pays africains qui sont dans un processus de démocratisation.
Selon lui, une police respectueuse des droits humains est une police qui sera mieux perçue par les populations précisant que cela «permettra nécessairement de renforcer durablement les relations police-citoyens».
Le représentant national de l’Institut danois des droits de l’homme (IDDH), Evariste Ouédraogo, présent à la cérémonie d’ouverture des travaux, a fait observer que le respect des droits de l’Homme est une nécessité.
Car, a-t-il poursuivi, «ces droits sont intégrés de manière transversale dans toutes les actions que posent les êtres humains. C’est donc une thématique importante à prendre en compte, notamment aux sein des forces de défense et de sécurité».
M. Ouédraogo, a plaidé pour l’officialisation effective de la plateforme ouest-africaine «Police et Droits humains» à l’issue de ce conclave qui s’achève aujourd’hui lundi.
Agence d’Information du Burkina