Le test ADN pratiqué sur les restes des corps supposés du capitaine Thomas Sankara et de ses compagnons d’infortune n’a rien donné, a-t-on appris lundi, à l’issue de la publication des résultats ce jour-même.
Selon Me Bénéwendé Stanislas Sankara, avocat de la famille du capitaine Sankara qui s’est exprimé sur le sujet, ‘’les spécialistes n’ont pas retrouvé d’ADN sur les restes des corps exhumés le 26 mai 2015’’.
Les résultats ont été communiqués aux parents des défunts ce lundi 21 décembre 2015 par le juge d’instruction en charge du dossier.
Il ressort des analyses faites par le laboratoire de police de Marseille au sud de la France, un laboratoire de référence en la matière, que ‘’les premier et deuxième niveaux (des tests ADN) certifient des résultats qui confortent ceux de l’autopsie mais au troisième niveau, l’expertise scientifique conclut qu’il n’y a pas d’ADN détectable conformément à l’état actuel de la science’’, a-t-on annoncé à la presse.
Le capitaine Thomas Sankara, père de la Révolution burkinabè et président du Faso (1983-1987) a été assassiné le 15 octobre 1987, lors du coup d’Etat qui a conduit Blaise Compaoré au pouvoir.
Dans le cadre de l’instruction judiciaire en cours sur l’assassinat de feu le président Thomas Sankara assassiné en 1987, un mandat d’arrêt international à été émis contre l’ancien président Blaise Compaoré en exil en Côte d’Ivoire, a-t-on appris lundi de source médiatique.
La police internationale Interpol, ainsi que les autorités ivoiriennes auraient déjà été saisies à ce sujet.
Cependant, jusque- là, les autorités ivoiriennes n’auraient pas encore donné de suite à la demande de la justice militaire burkinabè.
ALK/od/APA