Ouagadougou-Le Burkina Faso a ratifié samedi, la convention portant création du G5 Sahel, signée en février 2014 à Nouakchott (Mauritanie), afin de «lutter efficacement contre le terrorisme».
«La ratification de cette convention par le Burkina lui permettra, en synergie avec d’autres pays voisins, de lutter efficacement contre le terrorisme dans la région et de booster son développement économique», a justifié le rapporteur de la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Parlement de Transition Jonathan Tapsoba.
Le G5 est une institution regroupant des Etats de la zone Sahélienne à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, victimes d’attaques armées et d’enlèvements.
Le 20 novembre dernier, les Etats-membres ont mis en place une force militaire conjointe, un comité de défense et de sécurité et une plate-forme de coopération en matière de sécurité.
«Face à ces défis sécuritaires, les chefs d’Etats ont décidé de conjuguer leurs efforts en vue de se doter d’un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politique de développement et de sécurité», a expliqué le ministre des Affaires étrangères Moussa Nébié.
Il a précisé que dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le G5 Sahel entretient des partenariats avec l’Union africaine, l’Union européenne et les Nations-Unies.
Le Burkina Faso qui fait l’objet d’attaques de plus en plus précises, a élargi mercredi le champ d’incriminations des actes terrorismes après avoir créé en mi-octobre un Conseil de défense et de sécurité nationale (CNDSN) et une Agence nationale de renseignement pour la sécurité (ANRS).
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