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© Autre presse par DR
Soro Guillaume, Président de l’Assemblée nationale ivoirienne résident de l’Assemblée nationale ivoirienne . |
Ouagadougou - L’affaire des compromettants enregistrements téléphoniques entre le président du Parlement ivoirien Guillaume Soro et l’ex chef de la diplomatie burkinabè Djibril Bassolé, écroué pour complicité d’atteinte à la sureté de l’Etat, sera «traiter personnellement» par le président Alassane Ouattara avec les nouvelles autorités burkinabè.
«Sur l’affaire des pseudo-écoutes téléphoniques. (…) Il ne me revient donc pas de faire vainement perdurer la polémique, même si j’ai été choqué au plus haut point d’être victime de l’une des pires campagnes de dénigrement et de calomnie jamais orchestrées contre ma personne et mon combat politique. (…) Le Président de la République (Alassane Ouattara) a décidé de traiter personnellement, cette affaire avec les nouvelles autorités burkinabè élues», a déclaré samedi à Abidjan Guilllaume Soro.
«L’excellence des relations entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire est un impératif supérieur qui transcende nos petites personnes et nos orgueils personnels», a ajouté le président du Parlement ivoirien.
Guillaume Soro, ex chef de la rébellion ivoirienne (2002-2007), avait trouvé refuge au Burkina Faso sous les bons auspices du président Blaise Compaoré, chassé par la rue en octobre 2014.
«Le Burkina Faso, vous le savez tous, est un pays fort particulier pour moi. C’est le pays qui m’a accueilli aux heures les plus graves de mon existence en m’offrant l’exil. J’aime le Burkina Faso», a-t-il assuré.
Cependant, des bandes sonores faisant écho de conversations téléphoniques entre Djibril Bassolé -accusé de complicité dans le coup d’Etat déjoué de mi-septembre au Burkina- et Guillaume Soro circulent sur les réseaux sociaux.
Sur l’une de ces bandes, les deux personnalités échangeaient sur la manière de venir en aide aux putschistes pro-Compaoré, au moment où ces derniers étaient encerclés par l’armée loyaliste.
Le Premier ministre burkinabè de Transition Yacouba Isaac Zida qui a jugé en début décembre, ces enregistrements «authentiques», avait jeté un trouble sur les relations ivoiro-burkinabè, déjà en froid depuis l’exil du président Compaoré en Côte d’Ivoire.
Le processus de Transition connaîtra son terme le 29 décembre prochain, date de l’investiture du président Roch Marc Christian Kaboré, un ex collaborateur de Compaoré élu le 29 novembre dernier.
Agence d’Information du Burkina
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