Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne et l’ex-ministre burkinabè ont-ils tenté de faire chavirer la transition ? L’enregistrement de leur supposée conversation est-il authentique ? Retour sur une affaire d’État.
L ‘affaire est sans précédent. D’abord par les personnes impliquées : le président en exercice de l’Assemblée nationale ivoirienne, deuxième personnalité de l’État de par son rang, Guillaume Soro, et l’ancien ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé. Ensuite par la forme : une conversation téléphonique privée, mise sur la place publique par deux journalistes ivoiriens réputés proches de la galaxie Gbagbo (Mathieu Bouabré et Théophile Kouamouo), lâchée telle une bombe sur les réseaux sociaux le 12 novembre. Sans analyse ni mise en contexte, et sans qu’il soit à première vue possible de l’authentifier.
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