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48e session ordinaire de la CEDEAO : « Il faut parvenir à une vraie intégration », selon Michel Kafando
Publié le samedi 19 decembre 2015  |  Présidence
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© Présidence par D.R
A la fin de son séjour à Abuja où il a participé à la 48e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO et au 40e anniversaire de l’institution, le Président de la Transition, Président du Faso, Michel Kafando, tire les enseignements de cette rencontre de haut niveau




A la fin de son séjour à Abuja où il a participé à la 48e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO et au 40e anniversaire de l’institution, le Président de la Transition, Président du Faso S.E.M. Michel KAFANDO tire les enseignements de cette rencontre de haut niveau.
Pour le Président Michel KAFANDO, la 48e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement était importante, car elle coïncidait avec le 40e anniversaire de la CEDEAO. Il s’est réjoui du fait que sur les 15 chefs d’Etat des pays membres, 13 étaient présents.
Pour le sommet, nous avons « revisité les grands problèmes qui concernent notre sous-région. Il y a la question du terrorisme qui est toujours là et prégnante. Nous avons également examiné la question de la libre circulation des personnes et des biens, parce que la finalité de l’intégration c’est que les peuples de l’espace CEDEAO puissent circuler librement. A cet effet, il nous a été remis aujourd’hui, les échantillons de ce qui va constituer concrètement la libre circulation, c’est-à-dire les spécimen de la future carte d’identité biométrique de la CEDEAO », a confié Michel KAFANDO.
Le Président du Faso a aussi évoqué la question sécuritaire qui entrave cette libre circulation. Selon le chef de l’Etat, il a été décidé, au regard de la question sécuritaire, de « mettre en place une entité militaire unique, pour sécuriser l’espace communautaire ».
D’autres questions ont été évoquées par les chefs d’Etat et concernent les maladies, le transport, les routes, l’énergie, etc. « La question du fonctionnement de l’organisation a été également abordée. Et nous nous sommes rendu compte qu’elle commençait à être budgétivore par rapport à certaines préoccupations comme l’emploi des jeunes, le développement des infrastructures ; la réflexion est en cours pour voir comment dégraisser le fonctionnement de la CEDEAO et affecter ces ressources aux préoccupations déjà citées », a expliqué le Président du Faso.
La question de l’intégration après 40 ans a aussi été au cœur des échanges. Pour le Président KAFANDO, il faut que « chaque Etat s’acquitte de ses droits et devoirs pour parvenir à une vraie intégration ».
L’action des pères fondateurs a été louée et les chefs d’Etat ont été heureux d’accueillir l’un d’eux, l’ancien Président Nigérian, Yakubu GOWON.
Michel KAFANDO s’est aussi félicité de la « mention spéciale faite au Burkina », pour avoir organisé des élections libres et crédibles.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso
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