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Burkina: L’insuffisance des avocats déplorée par des acteurs
Publié le vendredi 18 decembre 2015  |  AIB
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Le président du Faso, Michel Kafando, a présidé le Conseil supérieur de la magistrature(CSM) le vendredi 6 février 2015 au palais présidentiel de Ouagadougou. Photo : Joséphine Ouédraogo, ministre en charge de la Justice




Ouagadougou - Le Burkina Faso ne compte que 200 avocats pour 16 millionshabitants, a déploré vendredi le ministre de la Justice Joséphine Ouédraogo, appellant aussi à leur formation et à leur spécialisation.

«Si on considère qu’en milieu rural comme en milieu urbain, la justice se déploie (…), alors ça veut dire que nous avons besoin d’un grand nombre d’avocats» qui s’adaptent, se forment et se spécialisent dans divers domaines, a souhaité vendredi le ministre de la Justice Joséphine Ouédraogo, à l’occasion de la cérémonie d’installation du nouveau bâtonnier de l’ordre des avocats du Burkina Faso, Me Mamadou Sawadogo.

Mme Ouédraogo a aussi préconisé que la collaboration entre les différents corps de la justice soit excellente et que le nouveau bâtonnier fasse preuve d’une grande ouverture d’esprit.

«Nous travaillons déjà ensemble et depuis toujours bien sûr. Mais c’est bon d’ouvrir davantage, puisque nous avons les mêmes objectifs», a-t-elle ajouté.

Quant à Me Benoît Sawadogo, le bâtonnier sortant «L’Ordre des avocats, c’est l’Ordre qui va régir tous les avocats inscrits au barreau unique du Burkina Faso pour les mener à respecter toutes les règles et la déontologie de la profession».

Selon lui, l’avocat «défenseur de la veuve et de l’orphelin» est aussi assujetti d’une mission de service public et dans l’intérêt bien compris du justiciable et de ses partenaires de la justice.

Agence d’Information du Burkina
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