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La guerre au Nord Mali et l’élection présidentielle à la Une des quotidiens burkinabè
Publié le mercredi 29 mai 2013   |  AIB




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Ouagadougou – Les quotidiens parvenus mercredi à l’Agence d’information du Burkina se sont focalisés sur la crise malienne dont les négociations pour la tenue des élections à Kidal ont repris lundi dernier à Ouagadougou sous la houlette du médiateur pour la CEDEAO, Blaise Compaoré.

Kidal ! s’exclame le quotidien privé « L’observateur Paalga » qui informe de la tenue de l’élection présidentielle sur « toute l’étendue du territoire national ». Cette prévision, selon le doyen des quotidiens, vaut son pesant d’or quant on sait que le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), qui occupe Kidal, refuse toute présence de l’armée et de l’administration maliennes.

Pour L’Observateur Paalga, Kidal « est au Mali ce qu’est une plaie sur une fesse : impossible de s’asseoir ». Et de se demander si, au regard des gesticulations du MNLA, le scrutin pourra se tenir à bonne date et sur tout le territoire malien.

Aucun doute selon le président Malien qui assure que « l’armée malienne sera bel et bien à Kidal ». Cette affirmation de Dioncounda Traoré trahit, de l’avis de L’Observateur Paalga, les divergences de vues entre Bamako et Ouagadougou au sujet de cette crise. Le doyen des quotidiens estime que si Dioncounda avait voulu renverser la table des discussions reprises lundi à Ouagadougou, il ne se serait pas pris autrement.

Pour le quotidien privé Le pays, cette déclaration « surprenante » du président Dioncounda Traoré a de quoi heurté les susceptibilités du MNLA et agacer un tant soit peu la médiation pour qui, cette sortie iconoclaste tombe comme un cheveu dans la soupe et risque de compromettre les discussions en cours.

Selon L’Observateur Paalga, cette déclaration de Dioncounda aurait en tout cas écorché des oreilles tant à Ouagadougou qu’au sein du MNLA, mettant à rude épreuve les pourparlers.

Mais à son corps défendant, souligne Le Pays, Dioncounda semble avoir été excédé par les agissements du MNLA et du MIA (Mouvement Islamique de l’Azawad) qui risquent de retarder le processus de normalisation en cours.

Il faudrait d’ailleurs, poursuit le journal, que le médiateur, accusé à tort ou à raison de mener un tropisme pro-MNLA, essaie de rappeler les leaders de ce mouvement sécessionniste à l’ordre, ce d’autant plus qu’ils ont été à l’origine de tous les maux dont souffre le Mali aujourd’hui.

Et quoi que l’on puisse en dire, cette sortie de Dioncounda Traoré a l’avantage d’être « claire et sincère » car c’est une manière de mettre le holà aux turpitudes du MNLA qui, selon toute vraisemblance, n’est pas prêt à aller aux élections, estime Le Pays.

Les quotidiens sont également revenus sur la rencontre du nouveau bourgmestre de Ouagadougou, Marin Casimir Ilboudo avec les tenanciers des débits de boissons.

« De l’ordre dans les maquis à Ouagadougou » titre le quotidien d’Etat Sidwaya selon qui il s’agit du premier combat du maire de la capitale qui espère l’application des nouvelles mesures et le respect de la législation dans le domaine.

Même si les maquis contribuent aux taxes et impôts de la ville, ils portent souvent atteinte à la quiétude des citoyens et engendrent des problèmes comme les ouvertures sans autorisation, le non respect des horaires d’ouverture, les nuisances sonores, des parcelles à usage d’habitation transformées en débit de boisson rapportent le quotidien d’Etat.

Pour remédier à ces problèmes, poursuit Sidwaya, les autorités municipales entendent donc veiller au respect de la réglementation sur les nuisances sonores -plus de bruit après 23h-, à la salubrité des lieux, au respect de la catégorie de vente autorisée, mettre fin aux stationnements anarchiques, suspendre les autorisations des maquis exploitant des parcelles à usages d’habitation et ceux à proximité des formations sanitaires, des écoles et l’interdiction de la vente ou de la consommation de stupéfiants.

Et L’Observateur Paalga de souligner que l’entrée en vigueur de toutes ces mesures annoncées par le maire, Marin Casimir Ilboudo, lors « de la levée de coude au goût amer » avec les tenanciers, après un mois de sensibilisation, d’observation et de contrôle.

AB

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