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Le Quotidien N° 776 du 28/5/2013

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Sous-programme augmentation de revenus et promotion de l’emploi decent en faveur des femmes et des jeunes : Un outil pour l’emploi des populations vulnérables de la Boucle du Mouhoun et du Nord
Publié le mercredi 29 mai 2013   |  Le Quotidien


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© Autre presse par DR
Le ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Basga Emile Dialla


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Le ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Basga Emile Dialla, a procédé, le samedi 25 mai 2013 à Dédougou, au lancement du sous-programme augmentation de revenus et promotion de l’emploi décent en faveur des femmes et des jeunes (PARPED), en partenariat avec le Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD), en présence son représentant résidant, Pascal Karorero. Ce sous-programme est mis en œuvre dans les régions de la Boucle du Mouhoun et du Nord et bénéficie d’un financement de 1. 811. 666. 500 FCFA.
La salle de réunion de la mairie de Dédougou a abrité, le samedi 25 mai 2013, la cérémonie officielle de lancement du sous-programme augmentation de revenus et promotion de l’emploi décent en faveur des femmes et des jeunes (PARPED), financé par le Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD). Ce programme qui intervient dans les régions de la Boucle du Mouhoun et du Nord, se veut un outil de promotion de l’entreprenariat rural et de l’emploi décent en faveur des jeunes et des femmes. Le maire de la cité de Bankuy s’est réjoui du choix de sa cité pour ce lancement et a exprimé toute sa gratitude au ministre en charge de la Jeunesse et au représentant résidant du PNUD, du fait que ce sous-programme constitue des opportunités d’amélioration des conditions de vie des bénéficiaires des deux régions d’intervention. Quant à l’intervention du représentant résidant du PNUD au Burkina Faso, Pascal Karorero, elle s’est d’abord appesantie sur la justification du sous-programme et l’accompagnement de l’institution internationale. Ainsi, en se référant aux données démographiques du pays, il a mis en exergue la forte jeunesse de la population du pays où 80% de celle-ci a moins de 35 ans et 60% a moins de 20 ans. Pour le responsable du PNUD, cette masse importante de jeunes est un atout, mais sa insertion dans la vie active revêt par contre un défi que le gouvernement tente de relever à travers la mise en œuvre de différents programmes qui lui sont destinés. On retient que l’offre d’emploi ne représente que 7%, d’où une discordance par rapport à la demande. Certes, le PNUD reconnaît les efforts de l’Etat à travers l’octroi de fonds pour les projets des jeunes. Mais, ces fonds se révèlent insuffisants et il y a une faible orientation des emplois en milieu rural. C’est un ensemble de facteurs qui justifie la mise en œuvre du programme qui comprend deux volets, à savoir la promotion de l’entreprenariat en faveur des jeunes et des femmes en milieu rural et la promotion de l’emploi décent et l’accroissement de l’employabilité des femmes et des jeunes. Pour le ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, la problématique de l’emploi des jeunes se situe au cœur des préoccupations du gouvernement. Malgré les efforts, le taux du sous-emploi reste élevé et c’est naturellement qu’il a bien accueilli ce programme financé par le PNUD. Le choix des régions d’intervention du programme a été guidé par la vulnérabilité des populations. Ainsi, on note dans ces régions, 56 % et 68% de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté respectivement dans la Boucle du Mouhoun et au Nord. Le ministre a ensuite invité les acteurs à faire de ce programme, qui aura une approche « filière et développement des marchés inclusifs », un véritable levier de l’emploi décent en faveur des jeunes et des femmes des deux régions. La coordination de ce programme qui couvre 2012 à 2015 est confiée à Lassané Ouédraogo qui va travailler en synergie avec les autres programmes et qui aura la lourde tâche d’aboutir aux six résultats attendus .

Par Blâmi Sory DIALLO

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