La Direction générale du budget a organisé le 20 mai 2013 à Manga, un atelier régional de présentation et d’information sur le budget de l’Etat, gestion 2013. C’était sous la présidence de la gouverneure du Centre-Sud, Maïmouna Thiombiano.
Etabli en recettes totales à 1 493 921 252 000 F CFA et en dépenses totales à 1 654 957 302 000 F CFA avec un besoin de financement de 161 036 050 000 F CFA, le budget de l’Etat, gestion 2013 est ainsi constitué. Instrument de mise en œuvre de la politique du gouvernement, le budget de l’Etat, après son adoption, fait l’objet d’une campagne de communication dans le but de porter à la connaissance des principaux acteurs, ses tenants et ses aboutissants. Par cette sortie à Manga, l’équipe pluridisciplinaire conduite par M. Justin Nikièma de la direction générale du budget, a expliqué aux acteurs de développement de la région du Centre-Sud, les grandes lignes du budget de l’Etat, gestion 2013. Pour le gouverneur de la région, Maïmouna Thiombiano, cette rencontre conditionne l’appropriation du budget, exercice 2013 par l’ensemble des citoyens de la région, en particulier les acteurs intervenant dans l’exécution des crédits délégués. Aussi, les missionnaires, ont-ils à travers leur communication, traité du processus d’élaboration du budget, de sa présentation ainsi que ses grandes orientations pour l’année en cours. Les grandes masses du budget 2013, les mesures d’accompagnement, ainsi que les prévisions budgétaires ont également été portées à la connaissance des participants. En effet, a-t-on indiqué, le budget de l’Etat, gestion 2013, a été élaboré dans un contexte marqué par la persistance de la crise, de l’endettement dans la zone euro, les effets de la crise sociopolitique au Mali et de la crise alimentaire. Il est défini à partir des grands axes de la SCADD, selon le chef de mission, Justin Nikièma. Pour l’année 2013, a ajouté le présentateur, les priorités retenues s’articulent autour de quatre domaines dont le renforcement des piliers de la croissance avec une attention particulière sur la consolidation des acquis sociaux, de l’éducation, de l’emploi et de la protection sociale, la gouvernance et la lutte contre la corruption, etc. Des échanges ont permis aux participants d’évoquer entre autres des questions relatives à la gestion des crédits délégués, des services déconcentrés dont l’insignifiance pour certaines directions a été déplorée. Ils ont aussi souhaité une pleine implication des acteurs locaux dans l’élaboration du budget de l’Etat pour plus d’efficacité dans son exécution. Ils ont cependant salué l’initiative du département de l’économie et des finances pour cette initiative qui s’est pérennisée.