La IIe édition du Salon international de l’énergie, des mines et des carrières (SEMICA) qui a réuni les professionnels du domaine du 23 au 25 mai 2013, dans la capitale burkinabè a refermé ses portes le samedi dernier lors d’une soirée gala.
C’est après 72 heures d’échanges, de rencontres B to B, des conférences et tables-rondes thématiques, des expositions, des évènements spéciaux dédiées aux professionnels mondiaux de l’énergie, des mines et des carrières, que le SEMICA a clos ses portes le samedi 25 mai 2013 à Ouagadougou. Aux différents acteurs et partenaires du salon, le commissaire général du SEMICA, Innocent Bélemtougri leur a rendu un vibrant hommage pour le succès de cet événement annuel. ‘’Notre ambition est de faire du SEMICA, la 3e destination du Mining international en terme de professionnalisme, qui fera du Burkina Faso, une plate-forme qui va compter dans le monde, avec le soutien de toute l’Afrique de l’Ouest’’, a-t-il soutenu. Ayant eu pour thème : « Investir en Afrique de l’Ouest, harmonisation de la réglementation minière dans l’espace UEMOA », M. Bélemtougri a noté que des recommandations ont été formulées par les acteurs des trois secteurs (mines, énergie et carrières) qui feront l’objet d’examen lors de la prochaine rencontre prévue par les experts de l’UEMOA à Dakar.
Il s’est agi éventuellement de la révision du code minier qui pourrait permettre de retenir le maximum de ressources dans l’union pour booster le développement. ‘’Nous pensons que les conclusions des travaux seront prises en compte afin que nous arrivions à un espace Ouest- africain intégré et mettre définitivement fin à la concurrence entre les pays-membres pour attirer les investisseurs’’, a-t-il signifié.
Le SEMICA, c’est aussi la découverte de la culture burkinabè
Au delà du cadre d’échanges entre les professionnels du domaine minier, le commissaire Bélemtougri a indiqué qu’il était de leur devoir, d’offrir cette soirée-gala à ces acteurs et de leur permettre de découvrir la culture africaine et particulièrement, celle burkinabé, à travers des prestations d’artistes et de défilé de mode. ‘’C’est par ces types d’activités que nous essayons de faire la promotion de notre culture. Tout comme nous nous sommes engagés à promouvoir le secteur minier africain’’, a-t-il ajouté. Le SEMICA, un salon multi-spécialiste d’envergure internationale comme l’avait souligné le ministre des Mines et de l’énergie, Salif Lamoussa Kaboré à la cérémonie d’ouverture, poursuit les mêmes objectifs que le PROMIN (Journées de promotion minière), organisé par le gouvernement, dont la volonté est de faire du secteur privé, un moteur de développement durable. Pour les éditions à venir, l’initiateur du SEMICA, Innocent Bélemtougri a noté que d’autres innovations seront au programme par rapport aux éditions précédentes. Il a indiqué que les sujets abordés au cours de cet événement sont des sujets régaliens. C’est la raison pour laquelle il a invité les pouvoirs politiques à prendre part aux activités du SEMICA, afin que les décisions finales puissent s’orienter vers un secteur minier plus visible au profit de la société civile. Cette cérémonie de clôture de la 2e édition a été l’occasion de remise d’attestations aux partenaires et sponsors officiels du SEMICA. La 3e édition du Salon international de l’énergie, des mines et des carrières est prévue pour se tenir du 29 au 31 mai 2014 à Ouagadougou.