Fidèle à sa vision « Former pour informer », le Réseau d’initiatives de journalistes (RIJ), en coopération avec ses partenaires, a initié un atelier de formation en deux sessions au profit de quatorze journalistes de trois villes du Burkina Faso (Fada N’Gourma, Gaoua et Ouagadougou) sur les techniques de production journalistique sur la thématique budgétaire. C’était à Ouagadougou du 23 au 25 mai 2013 précédé de la session d’avril, les 25, 26 et 27 avril derniers.
Un constat : le gouvernement est plus préoccupé à rendre compte aux Partenaires techniques et financiers (PTF) qu’à la population en matière de gestion des Finances publiques (FP). Cet état de fait s’explique, d’une part, par le fait que les journalistes, qui sont des canaux d’information, ne sont pas outillés sur la thématique budgétaire afin de susciter au sein de la population la culture de demander des comptes aux autorités.
C’est pour palier à cette insuffisance que le Réseau d’initiatives de journalistes (RIJ), en partenariat avec la coopération allemande (GIZ), le ministère de l’Economie et des Finances (MEF) et le CIFOEB, a initié un atelier de formation d’une quinzaine de journalistes de Fada N’Gourma, de Gaoua et de Ouagadougou en techniques de production sur la thématique budgétaire.
De façon spécifique, il s’est agi de donner aux participants des notions sur les FP et les techniques de production journalistiques afin de les outiller pour la réalisation d’articles sur la thématique budgétaire en langage simple et digeste pour la population.
D’un atelier à une production
La première session, qui s’est tenue les 25, 26 et 27 avril 2013, a concerné les FP et le budget de l’Etat complétée par la seconde du 23 au 25 mai derniers par les techniques rédactionnelles. Chaque journaliste devra donc déposer son projet de production le 20 juin, délai de rigueur, et rendez-vous sera pris pour le 26 juillet prochain pour la remise d’attestation aux auteurs de projets retenus par le jury.
De façon pratique, les travaux se sont effectués dans une ambiance bon enfant, un climat de confraternité et de complicité entre formateurs et les participants. Toute chose qui a réjoui, aussi bien les organisateurs par la voix du coordonnateur du RIJ, Fabrice Bayala, que les participants qui n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction pour l’initiative.