La culture de la bonne gouvernance est une injonction institutionnelle que le ministère de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi veut cultiver à travers la tenue de l’assemblée sectorielle des projets et programmes. Au cours de cette assemblée, la performance des quinze projets et programmes dits prioritaires a été évaluée. Cette importante rencontre s’est tenue à Dédougou, le 24 mai 2013, sous le thème « culture des bonnes pratiques de coordination et de suivi-évaluation pour accélérer le développement des compétences et la création d’emploi.» Le comité d’évaluation et les coordonnateurs du ministère ont passé en revue les différents projets et programmes. Ils les ont ensuite classés selon des critères de performance et ont formulé des recommandations jugées pertinentes, à la grande satisfaction de tous les participants.
Le 24 mai 2013, s’est tenue à Dédougou, l’assemblée sectorielle des projets et programmes sous le thème, « culture des bonnes pratiques de coordination et de suivi-évaluation pour accélérer le développement des compétences et la création d’emploi ». Au regard l’importance d’une telle activité, le gouverneur de la Boucle du Mouhoun, Victor Dabiré, a salué la tenue de cette rencontre et a exhorté les participants à en faire une tribune de partage de bonnes pratiques et de définition des solutions pour l’amélioration des projets et programmes. En effet, cette assemblée sectorielle répond à une nécessité institutionnelle qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) dont le but est d’évaluer les performances des projets et programmes du ministère de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi. Après avoir exprimé sa gratitude aux autorités locales, le secrétaire général du ministère, Tinrmegson Ouédraogo, a invité les participants à mutualiser leurs expériences dans la coordination et dans le suivi-évaluation des projets et programmes, à travers des analyses objectives pour la finalisation et la validation du rapport d’évaluation et des performances y afférentes.
Au cours des séances de travail, les participants ont passé en revue les différents projets et programmes du ministère sous l’appréciation de cinq outils d’évaluation de critères de performance, en tenant compte de leur phase d’exécution à savoir, les projets en phase de démarrage, en exécution et en phase de clôture. Des critères qualitatifs sur la pertinence, l’efficience, la viabilité, les effets, l’esprit d’initiative et l’appréciation, ont été également faits. Ainsi, sur les quinze projets et programmes du département de la jeunesse, quatorze ont été évalués dont un classé « vert », à savoir le Programme spécial de création d’emploi pour les jeunes et les femmes (PSCE/JF), présentant un risque minime de non atteinte des objectifs, avec des résultats et des effets visibles et un impact réel sur le développement. Pour les treize autres, classés « oranges », l’impact est moyen et il subsiste un risque substantiel de non atteinte des objectifs. L’assemblée, à l’issue des évaluations, a adressé des interpellations au ministère de tutelle et au ministère de l’Economie et des Finances sur un certain nombre de points de dysfonctionnement. Au nombre de ces points, on note l’absence d’outils et d’organes de gestion et de pilotage, et l’insuffisance des services clefs opérationnels. Une panoplie de recommandations a été formulée pour une bonne gouvernance des différents projets et programmes, pour plus de résultats. A l’issue des travaux, le secrétaire général du ministère, Tinrmegson Ouédraogo, a salué les débats francs, sincères et productifs que les participants ont tenus et les a félicités pour la richesse des échanges consignés dans un document d’évaluation .