La Banque mondiale a approuvé l’octroi d’un crédit de 50 millions de dollars afin d’aider le Burkina Faso à lutter contre la pauvreté et augmenter la stabilité sociale, en donnant à ses jeunes au chômage ou sous-employés la possibilité d’accéder à des emplois temporaires ainsi qu’à des formations professionnelles, a appris APA lundi auprès du ministère de l’Economie et des Finances.
Cet appui entre dans le cadre de la mise en œuvre du ‘'Projet d'accès à l'emploi et de développement des compétences des jeunes''.
Il sera axé sur les jeunes qui ont reçu peu ou aucune éducation et qui sont sans emploi à l'heure actuelle. Les différentes activités couvertes comprennent la création d'emplois dans le secteur des travaux publics, tels que la construction de routes, les missions d'apprentissage au sein de communautés tant rurales qu'urbaines, la construction de centres de formation professionnelle, ainsi que la formation et l'accompagnement des jeunes entrepreneurs.
Ledit projet bénéficiera directement à plus de 46.000 jeunes dont certains habitent les deux principales villes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso qui connaissent de nos jours un taux de chômage particulièrement élevé de 20%.
D'autres villes des treize régions du pays sont également concernées par le projet.
« Grâce à la formation des jeunes, ce projet s'attaque directement au déficit grave en matière de compétences du Burkina Faso, lequel freine actuellement le progrès économique. Développer les compétences de la main-d'œuvre est une condition nécessaire pour permettre au pays de diversifier son économie, d'être moins dépendant de seulement un ou deux secteurs et, sur le long terme, d'atteindre le type de croissance économique solide et durable qui bénéficiera à l'ensemble des citoyens et stimulera une prospérité générale », explique Mercy Tembon, la Représentante-résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso.