Secteur du transport au Burkina Faso : les hommes d’affaires se penchent sur les projets-porteurs #aOuaga

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Secteur du transport au Burkina Faso : les hommes d’affaires se penchent sur les projets-porteurs

Publié le lundi 27 mai 2013 | Sidwaya

© Autre presse par DR
Secteur du transport au Burkina Faso : les hommes d’affaires se penchent sur les projets-porteurs

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Le Club des hommes d’affaires franco-burkinabè (CHAFB) a organisé, le jeudi 23 mai 2013, à Ouagadougou une conférence-débat sur les projets-porteurs dans le secteur des transports au Burkina Faso. C’est le ministre Jean Bertin Ouédraogo qui a animé la conférence.

« Projets-porteurs dans le secteur des transports », c’est sur ce thème que le Club des hommes d’affaires franco-burkinabè (CHAFB) s’est penché, ce jeudi 23 mai 2013, lors de leur dîner-débat qu’il organise mensuellement. Pour le président de club, Eddie Komboïgo, le secteur des transports a un besoin de financement auquel les hommes d’affaires pourront participer. C’est selon lui, pour ces raisons que le ministre en charge de la question a été invité pour expliquer aux hommes d’affaires, les grands projets de construction du gouvernement. Le ministre, Jean Bertin Ouédraogo, a rappelé que le secteur des transports est très important dans l’économie nationale. « Il est un secteur de soutien à l’économie se situant en amont, pendant et en aval du processus de production. Il est déterminant dans les relations sociales et humaines, il contribue à plus de 5% du PIB », a-t-il précisé. Pour lui, le gouvernement a élaboré un ensemble de projets qui est à la recherche de financement. Il a cité, entre autres, les travaux de construction de l’échangeur du Nord, le projet de construction de l’autoroute Ouagadougou-Yamoussokro, les travaux de construction et de bitumage de la route nationale n°17 entre Guiba et Garango et la liaison ferroviaire Ouagadougou-Kaya-Niamey. Et d’ajouter que la première phase de mise en œuvre du Programme d’investissement prioritaire (PIP) du secteur des transports qui couvre la période 2011-2016 est évaluée à 1647,79 milliards de FCFA.
« Au terme de la table ronde des bailleurs consacrée à la recherche de financement desdits fonds, 856,423 milliards de FCFA ont pu être mobilisés auprès des partenaires soit 52%. Il se dégage donc un besoin de financement de 791,3 milliards de FCFA soit 48% du coût global », a-t-il laissé entendre. Pour M. Ouédraogo, face aux impacts de la crise financière internationale et au regard des besoins de financement, le gouvernement a entrepris de rechercher des modes alternatifs à travers le mécanisme du Partenariat public-privé (PPP). Une loi qui fixe les dispositions juridiques, les conditions d’opérationnalisation et les mécanismes de mise en œuvre de ce PPP a été donc adoptée par l’Assemblé nationale. Le ministre a enfin salué la rencontre avec les hommes d’affaires et a souhaité que de ces échanges sortent des propositions à même de soutenir le développement du secteur des transports au Burkina Faso. Les interrogations des participants ont porté essentiellement sur le PPP et les travaux de bitumage de certaines grandes routes.

Adama SEDGO
Ismaël OUEDRAOGO

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