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Burkina Faso : le gouvernement promet le maximum de peine pour les terroristes
Publié le vendredi 18 decembre 2015  |  Xinhua
CNT
© aOuaga.com par A.O
CNT : le Président de la transition s`adresse aux députés
Mardi 27 octobre 2015. Ouagadougou. Le Président de la transition, Michel Kafando, est allé s`adresser aux députés du Conseil national de la transition (CNT) dans leur hémicycle conformément à l`article 51 de la Constitution




Désormais, toute personne jugée coupable d'actes terroristes au Burkina Faso encourt l'application du maximum de la peine, soit de dix à trente ans de prison, a déclaré jeudi le Parlement intérimaire.
Selon le texte voté par le Conseil national de la transition (CNT) pour réprimer les actes de terrorisme "pour les infractions commises par l'utilisation de matières dangereuses, une fourchette de dix à vingt ans est retenue pour les faits simples, vingt à trente ans pour les faits aggravés".

Cette disposition, selon le CNT, élargit l'incrimination prévue à l'article 13 en y ajoutant comme matière dangereuse "toute substance de nature à mettre en péril la santé de l'homme ou des animaux".
Le Burkina Faso, étant signataire de plusieurs conventions qui proscrivent la peine de mort, ne peut l'appliquer aux coupables d'actes terroristes.

Le Burkina Faso, à l'instar de ses voisins du Sahel, fait face à la menace terroriste depuis plusieurs mois.
Un convoi essentiellement composé de véhicules transportant de l'or, d'une société minière installée à Inata, dans le Nord du Burkina Faso, a été attaqué deux jours avant les élections, par des hommes armés non encore identifiés.

Cinq individus suspectés d'appartenir à des groupes terroristes ont été mis aux arrêts, le 28 novembre dernier, à Pakala, village situé à l'Est du pays.
Trois gendarmes burkinabè ont été tués, le 9 octobre dernier, dans l'attaque de leur poste à Samorogouan, près de la frontière malienne, par une cinquantaine d'hommes armés non encore identifiés. Une commission chargée de la réforme de l'armée burkinabè en vue de faire face aux défis sécuritaires marqués par la menace terroriste, a entamé depuis le 8 décembre ses travaux, pour une durée de 6 mois. Fi
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