L’Accord de Paris conclu le 12 décembre 2015 précise à son deuxième article qu’il « vise à renforcer la riposte mondiale à la menace des changements climatiques et de la lutte contre la pauvreté, notamment en :
contenant l’élévation de la température moyenne de la planète en dessous de 2° C…et en poursuivant l’action menée pour limiter l’élévation des températures à 1,5° C , étant entendu que cela réduirait sensiblement les risques des effets des changements climatiques ;
renforçant les capacités d’adaptation aux effets néfastes des changements climatiques et en promouvant la résilience à ces changements et un développement à faible émission de gaz à effet de serre, d’une manière qui ne menace pas la production alimentaire ;
rendant les flux financiers compatibles avec un développement à faible émission de gaz à effet de serre et résiliant aux changements climatiques ».
Le Burkina Faso ? qui a activement pris part aux différentes étapes des négociations trouve, à l’instar des pays africains ,son compte dans cet Accord de Paris qui a mis un point d’honneur à l’adaptation au même niveau que l’atténuation, à la reconnaissance de la vulnérabilité de l’Afrique, la prise en compte des droits de l’Homme, des groupes spécifiques, de la responsabilité commune mais différenciée, des transferts de technologies, de la nécessité de mettre à la disposition des pays vulnérables les moyens nécessaires de se développer, etc.
L’Accord de la COP21 qui scelle ainsi un nouveau pacte mondial sur le climat, doit être appliqué conformément à l’équité et au principe des responsabilités communes mais différenciées, en tenant compte des capacités respectives, eu égard aux contextes nationaux.
Pour la mise en œuvre concrète des engagements, les pays doivent s’organiser en conséquence, d’où la nécessité pour le Burkina Faso de formaliser l’existence du comité national sur les changements climatiques et de lui donner les moyens adéquats pour conduire le processus.
Le gouvernement de la Transition, tout en saluant la forte et qualitative participation du Burkina Faso, se félicite des conclusions de la COP 21 et invite les différentes parties prenantes à tout mettre en œuvre pour un suivi rigoureux des mécanismes d’application pour que le pays en tire le plus grand profit.
Le Service d’information du gouvernement