Le commandant de la compagnie de gendarmerie de Koudougou a animé un point de presse, le mercredi 16 décembre 2015. L’objectif principal était de présenter à la presse deux réseaux de voleurs d’engins qui opéraient dans la ville de Koudougou.
Deux réseaux de délinquants ont été mis aux arrêts dans la « cité du cavalier rouge ». Le premier est composé de sept personnes dont cinq élèves régulièrement inscrits dans un établissement. Leur âge varie entre 16 et 22 ans. Quant au deuxième réseau, il s’agit d’un duo composé d’une jeune femme et d’une fillette de 14 ans. Ils ont été présentés à la presse, le 16 décembre 2015 à Koudougou. Selon le commandant de compagnie de gendarmerie de Koudougou, le lieutenant Pascal Traoré, depuis quelques mois, les habitants du secteur n°5 de Koudougou sont victimes de multiples cambriolages. Face aux nombreuses plaintes, la brigade de recherches de gendarmerie de Koudougou a mis un accent particulier sur sa mission de surveillance continue, a dit le commandant. Ainsi, un groupe d’une dizaine de jeunes sera ciblé par le maréchal des logis-chef, Casimir Douanio, commandant par intérim de ladite brigade et ses hommes. Les investigations vont connaître une avancée le 2 novembre par la découverte d’une moto de marque Nano entre les mains de deux membres du groupe, dont un élève inscrit au groupe scolaire Venenooma de Koudougou. Quelques heures plus tard, une plainte pour vol d’un engin dans le même établissement sera déposée à la gendarmerie. Après vérification, il s’est avéré que c’est l’engin vu entre les mains des deux individus. Poursuivant ses enquêtes, les deux individus seront encore aperçus, le 5 novembre dans le parking du même établissement, assis sur des engins qui ne leur appartiennent pas. Un a été interpellé discrètement et le second, quelques temps après, dans la même journée. Après interrogatoire, ils ont reconnu, aux dires de M. Douanio, être les auteurs du vol de l’engin. Mais que l’engin a déjà été convoyé, le 2 novembre 2015 à Ouagadougou pour y être vendu. Sur place, la vente a été confiée à deux autres membres du groupe qui ont pu effectivement vendre l’engin. De leurs aveux, ils ont reconnu être les auteurs de plusieurs cambriolages de domiciles dans lesquels, ils ont emporté un nombre important de matériels. Le mode opératoire du groupe consistait, dans un premier temps, à un repérage de leurs cibles, puis leurs vécus quotidiens, avant de passer à l’acte, a-t-on expliqué à la presse. Les fruits de leurs vols sont écoulés à vil prix le plus rapidement possible de concert avec les membres du groupe basés à Ouagadougou. De cette bande, les investigations ont permis de saisir deux baffles, un ordinateur portable, un lecteur DVD, un appareil de musique et six bouteilles de gaz.
De nombreux engins saisis
Les usagers du Centre hospitalier régional (CHR) de Koudougou, vivaient au quotidien, des vols. C’est ainsi qu’en collaboration avec les populations riveraines, la gendarmerie est parvenue à mettre la main, le 25 novembre 2015, sur une mineure de 14 ans en flagrant délit de vol d’une bicyclette. Prise par les pandores, elle a reconnu avoir volé, à plusieurs reprises, des bicyclettes. Et ce, sur instruction de sa « patronne » qui se livrait à cette activité. La perquisition effectuée au domicile de ladite patronne a permis de saisir sept bicyclettes et un vélomoteur. Au second domicile de ladite patronne sis à Réo, trois autres bicyclettes ont été saisis. Trente-six vélos et deux vélomoteurs ont été saisis par la gendarmerie. Selon le commandant de la compagnie de gendarmerie de Koudougou, pour mieux écouler les produits de son vol, elle faisait croire à ses clients qu’elle travaille dans une structure de microfinances de la place et que les nombreux vélos qu’elle leur vendait appartenaient aux créanciers indélicats pour lesquels, elle disposait d’autorisations express délivrées par la gendarmerie et la police à cet effet.
Sidgomdé
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