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Art et Culture

Centre silmandé Contribuer au développement épanoui des enfants par l’art et la culture
Publié le vendredi 18 decembre 2015  |  Sidwaya




Le promoteur du centre Silmandé et ses collaborateurs ont tenu une conférence de presse, le mercredi 16 décembre 2015, à Ouagadougou. L’objectif était d’expliquer aux journalistes, le bien-fondé de la création du centre Silmandé.

Créer un centre culturel dédié aux enfants était le vœu de Patrick Kabré et c’est maintenant chose faite. Pour expliquer le bien-fondé de son établissement, il a rencontré les journalistes, le mercredi 16 décembre 2015 à l’institut Goethe de Ouagadougou. Selon le promoteur, ce lieu permettra d’accueillir des ateliers d’éveil aux arts et à l’expression artistique et donne la possibilité aux enfants de vivre leur propre expérience. Des instruments de musique comme le djembé, le maracas, le bookmakers, les petites percussions, le balafon…, permettent d’animer des ateliers, même en dehors du centre. A en croire Patrick Kabré, l’espace a aussi pour vocation de réunir des professionnels de l’éducation musicale du monde entier et d’estimer qu’il a déjà touché 13 000 enfants dont l’âge est compris entre 7 et 17 ans. Une série d’activités notamment des ateliers pédagogiques musicaux sont prévues courant 2015-2016. Le ton sera donné dès le 19 décembre 2015 à l’Association burkinabè des personnes aveugles et malvoyants (ABPAM), le 24 décembre à Saaba, le 25 à Dayoupsi, en février dans les camps de réfugiés, en mai à Bobo-Dioulasso, en juin à Kongoussi. Tout cela ne serait possible sans le soutien des partenaires, a confié le promoteur. Il s’agit de l’institut Goethe, du Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR), de Handicap international, Terre des hommes, le Centre danois pour la culture et le développement. L’objectif de ces ateliers, a rappelé M. Kabré, est de « susciter les rencontres interculturelles, stimuler l’intellect chez l’enfant, développer leur langage, provoquer en eux l’imagination et la créativité et enfin entraîner la motricité ». La représentante du HCR, Félicité Koko Boti a, quant à elle, tenu à encourager Patrick Kabré pour l’initiative et d’ajouter que son organisation ne ménagera aucun effort pour le soutenir. Parallèlement à sa carrière de musicien, Patrick Kabré a développé une expertise de musiciens intervenant auprès de différents publics. En plus d’être promoteur de ce centre, il est également fondateur de l’association art solidaire qui lutte contre l’illettrisme au Burkina Faso en faisant parrainer des enfants déscolarisés par des musiciens burkinabè ou par des personnalités. « Je ne souhaite pas transmettre de façon verticale mon expérience mais je guide les enfants vers une mise en situation pour qu’ils vivent leur propre expérience » ; a-t-il conclu.

Juste Mien
(Stagiaire)
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