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Le Burkina reforme sa loi anti-terroriste pour mieux contrer les menaces
Publié le jeudi 17 decembre 2015  |  AIB
CNT
© aOuaga.com par A.O
CNT : le Président de la transition s`adresse aux députés
Mardi 27 octobre 2015. Ouagadougou. Le Président de la transition, Michel Kafando, est allé s`adresser aux députés du Conseil national de la transition (CNT) dans leur hémicycle conformément à l`article 51 de la Constitution




Ouagadougou - Le Parlement intérimaire burkinabè a élargi jeudi, le champ des incriminations des actes terroristes, au regard des menaces terroristes de plus en plus évidentes.


La loin°060-2009 adoptée le 17 décembre 2009, portant répression des actes de terrorisme au Burkina Faso est désormais caduque.

Jeudi matin, à l’unanimité des 76 députés présents sur 90 au total, le champ des incriminations des actes terroristes a été élargi en vue d’une plus grande efficacité dans la lutte contre le terrorisme.

«Les actes de terrorisme connaissent une mutation constante qui se traduit par moment par l’impossibilité de les poursuivre parce que la loi ne les a pas incriminés. Il importe donc de modifier la loi pour prendre en compte urgemment les actes de terrorisme qui ont un impact sur la sécurité des personnes et des biens au Burkina », lit-on dans le dossier de presse.

Selon la même source, cette nouvelle loi permettra de mieux décrire les circonstances de commission des actes pouvant recevoir la qualification de terrorisme, d’incriminer la participation à l’étranger de nationaux ou de résidents à des groupes ou à des actes terroristes et d’incriminer l’apologie du terrorisme.

Aussi, la loi permet-elle de renforcer les moyens de recherche de preuves par l’allongement du délai de garde à vue, l’autorisation du recours à des techniques spéciales d’enquête et à des perquisitions à toute heure de la journée.

Le Burkina Faso envisage aussi la mise en place d’un pôle judiciaire spécialisé dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisé transnationale, indique la même source.

Face à des menaces terroristes de plus en plus évidentes, le Burkina Faso avait créé en mi-octobre un Conseil de défense et de sécurité nationale (CNDSN) et une Agence nationale de renseignement pour la sécurité (ANRS).

Des assaillants non encore identifiés ont attaqué le 27 novembre à la roquette, au nord du pays, un véhicule de transfert de fonds, tuant son chauffeur.

Trois gendarmes burkinabè ont été tués le 9 septembre dernier dans l’attaque de leur poste à Samorogouan, près de la frontière malienne, par une cinquantaine d’hommes armés. Des charges explosives avaient été découvertes à une dizaine de kilomètres du lieu de l’attaque.

On rappelle également que des hommes lourdement armés avaient attaqué en avril la mine de manganèse de Tambao, avant d'enlever un Roumain chargé de la sécurité des lieux, alors qu’en fin juin, le poste de douanes de Déou, toujours dans le nord du Burkina Faso, frontalier avec le Niger et le Mali, avait aussi été attaqué à la Kalachnikov.

Agence d’Information du Burkina

rs/taa
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