Le Centre international de l’eau et de l’assainissement (IRC) dispose désormais, d’une représentation au Burkina Faso. La cérémonie d’installation de la structure, s’est déroulée le lundi 17 septembre 2012 à Ouagadougou.
La cérémonie d’ouverture de la représentation du Centre international de l’eau et de l’assainissement (IRC) au Burkina Faso a eu lieu à Ouagadougou le lundi 17 septembre 2012, sous le parrainage du conseiller technique du ministre de l’Agriculture et de l’Hydraulique, Sabné Koanda. L’IRC est une organisation non gouvernementale néerlandaise, basée à La Haye, aux Pays-Bas. Il s’est engagé dans un processus de décentralisation. Le Burkina Faso est le deuxième pays africain après le Ghana, dans lequel il ouvre une représentation nationale. Son objectif est d’œuvrer au développement, à la mise à disposition et à l’utilisation des connaissances relatives à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène dans les pays en développement. Pour le directeur de l’IRC, Nico Terra, les connaissances de sa structure doivent permettre aux décideurs locaux et internationaux de prendre des décisions idoines pour atteindre l’accès universel et durable aux services essentiels d’eau potable et d’assainissement. « Nous savons tous que les enjeux et les défis sont colossaux pour universaliser l’accès à l’eau potable et à l’assainissement. L’IRC participe activement à la définition des objectifs qui succéderont aux Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) », a-t-il indiqué. Le coordonnateur national de l’IRC, Juste Nansi, a estimé que l’établissement d’une représentation locale s’est avéré nécessaire, au regard de l’ampleur des besoins et de la complexité des enjeux de l’eau et de l’assainissement en milieu rural et semi-urbain. « L’acte que nous posons ce jour, revêt une importance capitale et nous nous réjouissons de tout le soutien que chacun de vous nous a apporté dans la mise en œuvre de cette ambition », a-t-il laissé entendre. Quant au parrain, Sabné Koanda, il a rappelé que la vie dans un environnement domestique et public assaini a un enjeu capital pour les populations et constitue un défi majeur pour les autorités publiques. « Nous sommes conscients des conditions difficiles dans lesquelles vivent les populations, particulièrement pour l’accès à cette ressource précieuse qu’est l’eau potable. Dans nos villages encore, seul un Burkinabè sur dix dispose de conditions acceptables d’assainissement », a-t-il déploré. M. Koanda a témoigné toute sa gratitude à l’IRC pour cette représentation au « pays des hommes intègres ». « Vos appuis au renforcement des capacités de tous les acteurs consolideront, sans nul doute, les efforts déjà engagés pour une meilleure gouvernance du secteur », a-t-il affirmé à l’endroit du directeur de l’IRC.
La cérémonie d’ouverture a connu la signature d’un partenariat entre le Centre international de l’eau et de l’assainissement et la Direction générale des ressources en eau (DGRE). Pour le coordonnateur national de l’IRC, l’objectif de ce partenariat est d’améliorer l’accès à l’eau en milieu rural.