L’édition 2015 des « Mils d’Or » de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) a connu son épilogue, le samedi 12 décembre 2015 au siège dudit institut à Ouagadougou. Le jury a porté son choix sur le film de Madeleine Wayack Pambe.
Sur les 10 films documentaires en compétition pour les « Mils d’Or de Ouagadougou 2015 » de l’Institut de recherche pour le développement (IRD), c’est « Regards de femmes chefs d’un ménage sur la scolarisation à Ouagadougou » qui a séduit le jury présidé par le réalisateur Pierre Rouamba. Et ce, pour la pertinence, l’originalité et l’approche scientifique du sujet. Ce documentaire de Madeleine Wayack Pambe, de 13 minutes, « parle des difficultés quotidiennes des femmes pour la scolarisation des jeunes filles dans la ville de Ouagadougou », a confié la représentante de la lauréate, Oumou Yara. Toute émue, Mme Yara s’est réjouie du mérite reconnu qui, selon elle, est « le couronnement de l’excellence ». Le festival des « Mils d’or » se veut un lieu de promotion des documentaires africains destinés à présenter et à valoriser les résultats de la recherche scientifique en Afrique, foi du représentant de l’IRD au Burkina, Jean Marc Leblanc.
Pour l’ambassadeur de la France au Burkina, Gilles Thibault, l’initiative de l’IRD s’inscrit dans le cadre de la « recherche diplomatique » dont l’objectif est de soutenir les efforts des pays pour « leurs permettre de mieux faire connaitre les travaux de leurs chercheurs ». La place de médiation scientifique est capitale dans la promotion et la valorisation de la recherche pour le développement d’un pays. D’où l’engagement du ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Jean Noël Pooda, à accompagner l’Institut de recherche pour le développement (IRD) à promouvoir le festival du documentaire africain à l’image du FESPACO.
Par ailleurs le ministre a interpellé les réalisateurs nationaux : « c’est par l’œil du cameraman burkinabé que l’innovation sera mise en valeur, remarquée, révélée dans un documentaire proche de la société pour qui est destinée la recherche nationale et sa valorisation endogène ».
Djakaridia SIRIBIE