Conférence annuelle de la direction générale des impôts : miser sur les ressources humaines pour plus d’efficacité

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Publié le mercredi 16 decembre 2015 | Sidwaya

La direction générale des impôts organise, du 15 au 17 décembre 2015, à Ouagadougou, sa quatrième conférence annuelle sous le thème : «Le management des ressources humaines pour une administration fiscale moderne et performante ».

La direction générale des impôts enregistre chaque année depuis 2012, un taux de progression annuelle des effectifs de 10%. C’est au regard de cette évolution qu’elle organise, du 15 au 17 décembre 2015, sa quatrième conférence annuelle placée sous le thème : « Le management des ressources humaines pour une administration fiscale moderne et performante ». Ainsi, durant les trois jours, les 165 participants auront à échanger sur trois thématiques que sont le diagnostic de l’application du plan de carrière, la planification stratégique de la gestion des ressources humaines et la gestion de la communication, des relations sociales et des motivations. Pour le directeur général des impôts, Adama Sanon, sa structure compte aujourd’hui 2 255 agents affectés dans 46 emplois répartis dans les 13 régions du pays. Gérer un tel effectif, a-t-il poursuivi, revient à disposer de règles connues et respecter par tous en vue d’éviter que des conflits viennent émousser les efforts déployés. Convaincu qu’une gestion prévisionnelle des ressources humaines est impérative, M. Sanon a aussi relevé la nécessité de prendre en compte les préoccupations des agents et une bonne communication aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la direction. La DGI a pour rôle essentiel de mobiliser les ressources indispensables aux actions de développement du pays. C’est pourquoi le ministre de l’Economie et des finances, Jean Gustave Sanon, estime qu’elle sera confrontée dans les années à venir à des défis de mobilisation de recettes intérieures au regard de l’accroissement des besoins en matière de développement économique et social. « Aussi, l’aide publique au développement est en baisse progressive. Il nous faut une meilleure organisation et cela passe par un renforcement de la capacité des agents ».

Abdoulaye BALBONE
Rose OUEDRAOGO
(stagiaire)